Le jugement contre l'évêque de Trèves est définitif : Indemnité de souffrance
Le jugement contre l'évêque de Trèves Stephan Ackermann pour atteinte aux droits de la personnalité d'une collaboratrice du diocèse est définitif. C'est ce qu'a annoncé vendredi le tribunal du travail de Trèves. Il y a deux mois, l'évêque avait été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à la collaboratrice traumatisée par des abus.
Selon ce jugement, Ackermann avait mentionné le nom clair de la femme connue sous le pseudonyme de Karin Weißenfels lors d'une vidéoconférence en mars 2022 avec 35 à 40 collaborateurs du diocèse. Le juge avait estimé qu'Ackermann avait ainsi "porté une atteinte considérable aux intérêts personnels" de la femme et avait violé ses droits de la personnalité.
Dans sa plainte, la femme avait indiqué qu'elle avait été traumatisée par la mention de son vrai nom par l'évêque. Ackermann s'était ensuite excusé auprès de la femme et avait signé une déclaration d'abstention. Un accord à l'amiable préalable pour régler le litige avait échoué.
Il y a une trentaine d'années, la femme, employée de la paroisse, avait été exposée pendant des années à des abus sexuels de la part de son pasteur. Lorsqu'elle est tombée enceinte, des ecclésiastiques l'ont poussée à avorter. Le cas est reconnu comme un abus commis à la fin des années 1980, avait déclaré la juge. Le diocèse de Trèves avait déjà fait savoir immédiatement après la décision que l'évêque et le diocèse acceptaient le jugement.
Source: www.dpa.com