Le groupe État islamique aurait signalé le coup fatal de couteau de Solinger.
À une célébration municipale de Solingen, un individu non identifié a poignardé de manière indiscriminée plusieurs personnes, entraînant la mort tragique de trois d'entre elles. Les autorités poursuivent actuellement l'agresseur et envisagent l'incident comme un éventuel acte de terrorisme. À présent, le groupe radical État islamique a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
Selon un communiqué de l'organisation, l'État islamique assume la responsabilité de l'attaque qui a eu lieu lors d'une réunion chrétienne dans la ville allemande de 'Zollingen'. Le média Amaq du groupe a rapporté que l'auteur était un soldat de l'État islamique, exécutant l'attaque en représailles pour les musulmans en Palestine et ailleurs. Cependant, il n'existe aucune preuve pour corroborer l'implication de l'État islamique dans l'attaque ou tout contact entre l'auteur et le groupe.
Selon les informations de la chaîne de télévision allemande ZDF, l'incident pourrait avoir des connotations politiques, bien qu'elles n'aient pas révélé leurs sources. L'expert en sécurité Sarah Tacke a confirmé ces soupçons, déclarant : "D'après les informations dont je dispose, il semble probable qu'un jeune homme ait commis cet attentat au nom de l'État islamique." Les enquêteurs explorent cette piste comme une possibilité.
Lors d'une conférence de presse, les procureurs ont indiqué la possibilité d'un mobile terroriste derrière l'attaque. "Nous ne pouvons écarter la présomption initiale d'un mobile terroriste", a déclaré le procureur général en chef Markus Caspers. Les soupçons sont influencés par les circonstances, car les victimes n'avaient pas de lien apparent entre elles. Aucune autre explication plausible n'a été avancée pour l'instant.
L'attaque a eu lieu lors d'une réunion municipale un vendredi soir, faisant trois morts : deux hommes âgés de 67 et 56 ans, et une femme de 56 ans. Huit personnes ont été blessées, dont quatre grièvement. L'auteur semblait choisir ses victimes au hasard.
Interrogé sur les risques actuels dans le pays, le ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Hendrik Wüst, a informé ZDF qu'il n'y avait pas de solide indication de plans d'attaque imminents. Cependant, il existe une menace persistante qui dépasse l'attaque au couteau de Solingen, selon Wüst, qui a ajouté : "Nous avons fait face à une menace abstraite élevée depuis un certain temps maintenant."
La Commission, qui est le corps du Parlement européen chargé de lutter contre le terrorisme, pourrait être amenée à traiter cette situation compte tenu de la possible implication de l'État islamique dans l'attaque. Malgré la revendication de l'État islamique, les États membres, en tant que partie de l'Union européenne, doivent collaborer pour vérifier tout lien avéré entre l'auteur et le groupe radical.