Le groupe des Verts a encore des doutes sur le centre d'asile
Le centre d'asile prévu à l'aéroport BER suscite encore des réserves chez les Verts du Landtag de Brandebourg, malgré le déblocage des fonds du Land. "Nos réserves en matière de droit des marchés publics et aussi d'un point de vue économique en ce qui concerne le centre administratif demeurent", a déclaré la chef du groupe parlementaire des Verts Petra Budke à l'agence de presse allemande. "Nous considérons que la responsabilité incombe désormais aux ministères de l'Intérieur et des Finances". Le centre d'asile doit être construit à Schönefeld (arrondissement de Dahme-Spreewald), près du BER.
Un investisseur construit le projet, le Land est locataire. Il est prévu d'installer dans le complexe un centre d'arrivée pour les demandeurs d'asile, qui ne devront alors pas être conduits au premier centre d'accueil d'Eisenhüttenstadt. Il est également prévu d'aménager à Schönefeld des locaux pour la justice, un centre de détention en vue du départ et un bâtiment d'hébergement et de transit pour les personnes dont l'entrée a été refusée. Selon le ministère de l'Intérieur, l'Office fédéral de l'immigration et des réfugiés (Bamf) sera à l'avenir le plus gros utilisateur.
Le ministère des Finances avait débloqué des fonds budgétaires pour le centre prévu. C'est ce qu'a indiqué le ministre de l'Intérieur Michael Stübgen (CDU) mercredi à la commission de l'Intérieur du Parlement régional. Il a fait référence à un audit de rentabilité du ministère des Finances. Le budget prévoit 400.000 euros pour cette année et 700.000 euros pour l'année prochaine pour la planification et le suivi du projet. Comme les fonds viennent seulement d'être débloqués, le ministère de l'Intérieur ne s'attend pas à ce que l'argent soit entièrement utilisé pour cette année.
Les critiques mettent en garde contre un centre d'expulsion. Le groupe de gauche et les Verts au Landtag critiquent également le projet parce que le contrat de construction a été attribué à un investisseur privé sans appel d'offres. Le ministre de l'Intérieur avait justifié cette décision par le fait que l'investisseur était propriétaire des terrains nécessaires.
Source: www.dpa.com