Le FBI va être autorisé à utiliser un logiciel de reconnaissance faciale.
Le Bureau fédéral de police criminelle (BKA) et la police fédérale pourraient être autorisés à utiliser un logiciel de reconnaissance faciale dans leurs enquêtes à l'avenir. Plusieurs amendements à la loi sont prévus pour introduire ces nouveaux pouvoirs, a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur à l'agence de presse AFP.
"Les autorités de sécurité ont besoin de pouvoirs à jour pour identifier et localiser rapidement et efficacement des suspects et des menaces potentielles, en particulier dans les domaines du terrorisme et du crime organisé grave", a expliqué le porte-parole du ministère. C'est pourquoi "de nouveaux pouvoirs pour la correspondance biométrique sur Internet des données d'image et l'analyse automatisée des données de police devraient être créés".
Le porte-parole a donné l'exemple de "matériel d'image dans le domaine du terrorisme islamique", comme "des vidéos d'exécution ou de torture". Dans ce cas, l'utilisation d'outils tels que le logiciel de reconnaissance faciale "peut aider à identifier et à localiser une personne".
Les caractéristiques biométriques peuvent inclure non seulement le visage, mais aussi la voix ou la démarche d'une personne. Le porte-parole a souligné que la proposition de loi ne porte pas sur "la surveillance en temps réel et la reconnaissance faciale en temps réel dans les espaces publics". De tels pouvoirs ne sont pas couverts par le projet de loi.
La législation proposée permet au Bureau fédéral de police criminelle et à la police fédérale d'utiliser un logiciel de reconnaissance faciale dans leurs enquêtes, aidant à l'identification et à la localisation rapides des suspects dans les cas de terrorisme et de crime grave. Ce logiciel peut être bénéfique pour analyser des vidéos d'exécution ou de torture dans le contexte du terrorisme islamique, aidant à identifier et à localiser des individus.