Le directeur sportif d'Osnabrück défend l'exclusion de Schweinsteiger
Le directeur sportif Amir Shapourzadeh du club de football de deuxième division VfL Osnabrück a défendu la séparation de l'entraîneur Tobias Schweinsteiger, très apprécié pour sa promotion, et a assumé la responsabilité de cette décision très discutée. "Nous avons toujours soutenu Tobias, surtout à l'extérieur. C'était le cas à l'automne dernier, lorsque ses débuts n'étaient pas optimaux, et aussi cette saison après les lourdes défaites contre Hanovre et Fürth. Mais lorsque nous avons compris que nous ne pourrions plus inverser la tendance dans cette configuration, nous avons dû agir ainsi", a déclaré Shapourzadeh dans une interview au quotidien "Neue Osnabrücker Zeitung" (vendredi).
C'est lui-même qui a "avancé la recommandation de se séparer", a poursuivi l'ex-professionnel de 41 ans. "Je voudrais toutefois souligner que la séparation d'avec Tobias n'était pas une décision du ventre, une réaction spontanée ou une action isolée de qui que ce soit". Schweinsteiger a mené le VfL à la promotion en deuxième division la saison dernière, mais il a dû partir cette semaine après la défaite 3-2 à l'Eintracht Braunschweig et la chute à la dernière place du classement.
L'entraîneur et le directeur sportif avaient manifestement des avis divergents sur la qualité de l'effectif d'Osnabrück. Alors que Schweinsteiger recommandait encore, après la séparation, dans une interview au NOZ, "l'engagement de deux ou trois joueurs", Shapourzadeh soulignait maintenant : "Je crois en la qualité et au potentiel de l'effectif. C'était d'ailleurs déjà le cas il y a un peu plus d'un an, lorsque l'équipe se trouvait encore en milieu de classement de la 3e ligue à l'automne - j'avais alors bloqué les souhaits de nouveaux joueurs et dit en interne que l'équipe avait les moyens de monter".
Avec le recul, le directeur sportif voit également d'un œil critique les voyages réguliers de Schweinsteiger auprès de sa famille en Bavière après les matchs d'Osnabrück. "Dans le football, l'évaluation de nombreuses actions dépend en fin de compte du résultat sur la pelouse", a déclaré Shapourzadeh. "Il aurait certainement été préférable qu'il y ait une ou deux fois un week-end sans retour à la maison, par exemple après une défaite. Au lieu de cela, on aurait pu travailler sur le terrain d'entraînement".
Source: www.dpa.com
