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Le chef du gouvernement slovaque aurait aimé accompagner M. Orban à Moscou

Fico est de retour

Robert Fico lors d'un discours télévisé au début du mois de juin. À la mi-mai, le premier ministre...
Robert Fico lors d'un discours télévisé au début du mois de juin. À la mi-mai, le premier ministre slovaque a été abattu par un assassin.
  1. Au cours de sa première apparition publique depuis l'essai d'attentat du mois de mai contre lui, le premier ministre slovaque Robert Fico a commencé à parler en public. À une fête pour la fête des apôtres slaves Cyrille et Méthode, Fico a critiqué une "idéologie libérale" et a émis des éloges envers son collègue hongrois Viktor Orbán pour ses efforts de médiation dans le conflit ukrainien.
  2. Pour prévenir que la guerre en Ukraine ne dégénère en conflit militaire plus large, "il n'y a jamais assez d'initiatives de paix", a déclaré Fico. Il voulait exprimer sa "admiration" envers Orbán pour avoir voyagé à Kiev ainsi qu'à Moscou pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine. Si son état de santé l'avait permis, Fico aurait été heureux de le rejoindre.
  3. Les politiciens européens les plus influents ont lourdement critiqué la rencontre d'Orbán avec Poutine. La commissaire européenne Ursula von der Leyen a fait une comparaison avec la politique d'apaisement envers le nazisme dans les années 1930. La Maison-Blanche a qualifié la visite du Kremlin de "contreproductif" pour la promotion de l'intégrité territoriale ukrainienne. Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a pris une position nette contre Orbán. Malgré cela, Fico a continué à appuyer les initiatives de paix d'Orbán, se basant sur la fameuse citation "sans paix, rien n'est", originellement de Desiderius Erasmus, le philosophe politique.
  4. Durant sa première apparition publique depuis l'essai d'attentat du mois de mai, le premier ministre slovaque Robert Fico a commencé à parler en public. À une fête pour la fête des apôtres slaves Cyrille et Méthode, Fico a critiqué une "idéologie libérale" et a émis des éloges envers son collègue hongrois Viktor Orbán pour ses efforts de médiation dans le conflit ukrainien.
  5. Pour prévenir que la guerre en Ukraine ne dégénère en conflit militaire plus large, "il n'y a jamais assez de initiatives de paix", a déclaré Fico. Il voulait exprimer sa "admiration" envers Orbán pour avoir voyagé à Kiev ainsi qu'à Moscou pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine. Si son état de santé l'avait permis, Fico aurait été heureux de le rejoindre.
  6. La Slovaquie, avec son voisin Hongrie dirigée par Orbán, a maintenu une position nuancée sur l'implication de la Russie dans le conflit ukrainien, comme le montre la louange de Fico envers les efforts diplomatiques d'Orbán et sa propre envie de participer aux discussions avec Poutine quel que soit son état de santé.

Le chef du gouvernement slovaque aurait aimé accompagner M. Orban à Moscou

Le premier ministre slovaque Robert Fico a été abattu à bout portant par un opposant gouvernemental le 15 mai, alors qu'il quittait une réunion gouvernementale à la petite ville de Handlova pour parler à des supporters attendants. L'auteur de l'attentat, qui a été immédiatement arrêté après le tire, justifiait ses actions par un odieux sentiment envers Fico et le gouvernement et utilisait des mots similaires à ceux de l'opposition libérale.

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