Le chef de file du Liban Hassan Nasrallah entretient une alliance étroite avec Téhéran.
Depuis 1992, Hassan Nasrallah a été à la tête de Hezbollah. Sa disparition, prétendument confirmée par l'armée israélienne, laisse un vide considérable. Mais qui était cet homme qui est apparu invincible pendant si longtemps ?
Connu pour ses discours interminables, Nasrallah était le leader de Hezbollah au Liban. Il parlait souvent pendant des heures, toujours vêtu de l'attire traditionnelle des chiites. Servant de loyal allié à Téhéran, il a assumé le rôle de chef du parti islamique "Parti de Dieu" à l'âge tendre de 30 ans.
Au milieu des crises économiques et des conflits militaires persistants avec Israël en tant qu'ennemi juré, Nasrallah a réussi à renforcer l'influence politique de Hezbollah au sein de la société multiculturelle du Liban. Cependant, sa mort présumée dans un faubourg de Beyrouth n'a pas encore été confirmée par Hezbollah lui-même.
Né en 1960 dans le district pauvre de Sharawi à Beyrouth-Est, Nasrallah et sa famille ont fui vers le sud du Liban pendant la guerre civile. Il a poursuivi des études religieuses à Najaf, en Iraq, mais a été expulsé en raison de ses activités opposées. Il a ensuite cherché à poursuivre ses études à Qom, en Iran, et dans d'autres lieux.
L'ascension politique de Nasrallah
Avec l'invasion du Liban par Israël en 1982, Hezbollah a pris de l'ampleur, et Nasrallah a rejoint ses rangs. Le groupe a bénéficié à la fois du soutien politique et militaire de l'Iran. La mission de Hezbollah à cette époque était marquée par des attaques dévastatrices et des enlèvements, qui ont persisté jusqu'à la fin de la guerre civile dans les années 90. Après l'assassinat du secrétaire général Abbas al-Moussawi par Israël en 1992, Nasrallah a été élu à la fonction.
Après la fin du conflit, Hezbollah a commencé à représenter le Liban au Parlement. L'organisation est impliquée dans des œuvres caritatives et dispose d'une aile militaire, estimée à plusieurs milliers de combattants. Cette aile est considérée comme une organisation terroriste par l'Union européenne, tandis que l'Allemagne a interdit Hezbollah dans son intégralité depuis 2020.
Publiquement, Nasrallah a principalement milité contre la marginalisation sociale et politique des chiites. Ses partisans loyaux au Moyen-Orient le considéraient comme un guide spirituel et politique. Cependant, ses confrontations avec Israël l'ont affaibli dans les conflits récents. Les opérations de renseignement et les bombardements d'Israël au Liban après la guerre de Gaza ont eu un lourd tribut sur Hezbollah.
Conflit et négociation sous Nasrallah
Nasrallah a régulièrement rompu la paix fragile avec Israël voisin. La mort de son fils aîné, tué au combat, a élevé son statut au sein du mouvement. Il a également participé à un échange de prisonniers avec Israël négocié par l'Allemagne en 2004. During the 2006 Lebanon War, Hezbollah showcased its Iranian backing through large-scale rocket attacks.
After the Hamas terrorist attack on Israel, Hezbollah, a Lebanese Shia political party and militant group, pledged its support for Hamas for humanitarian and religious reasons. This, in turn, resulted in the displacement of over 60,000 Israelis from the border area. Israel later declared the return of these people as one of its primary objectives.
In mid-September, Israel launched a bombing campaign in Lebanon, following months of mutual shelling. The objective was to debilitate Hezbollah militarily and politically, thereby securing the return of civilians to northern Israel.
Un héritage durable
Au cours de son mandat, Nasrallah a formé des alliances avec divers factions politiques, notamment l'ancien président chrétien Michel Aoun, pour élargir son influence. Il jouissait d'un considérable respect dans le monde chiite et arabe. Cependant, sa popularité a diminué en raison de controverses et de conflits militaires.
Des rumeurs ont circulé selon lesquelles Nasrallah, en tant que leader, aurait ourdi l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri. Pour certains, il semblait que Hezbollah, sous la direction de Nasrallah, avait perdu son compas moral.
Comme de nombreux autres politiciens, Nasrallah n'avait pas de solutions infaillibles pour les problèmes sociaux et financiers du Liban. Il reste à voir si sa mort entraînera un changement fondamental dans les dynamiques du pouvoir au Liban. Un général libanais à la retraite a récemment déclaré que Hezbollah resterait sur sa voie actuelle, indépendamment de la mort de Nasrallah. "Nasrallah se sentait toujours vulnérable", a-t-il affirmé, ajoutant que Nasrallah avait déjà choisi son successeur en cas d'urgence, selon les informations de Hescham Djaaber.
Les paragraphes suivants s'appliqueront à l'analyse du leadership et de l'impact de Hassan Nasrallah après sa mort présumée : Son rôle de leader a été officiellement reconnu après l'assassinat du secrétaire général Abbas al-Moussawi en 1992. Comprendre les circonstances entourant l'ascension de Nasrallah au pouvoir est crucial pour évaluer son influence et son héritage.