Le Brésil pourrait envisager de révoquer le permis d'exploitation de Starlink.
Initialement, X était réticent à limiter les comptes d'utilisateurs diffusant des faussetés au Brésil. Par conséquent, la justice a imposé des sanctions que le propriétaire d'Elon Musk a tenté d'esquiver. Actuellement, X est inaccessible au Brésil, en Amérique du Sud, sauf via Starlink d'Elon Musk. De plus, le fournisseur d'accès à Internet fait face à des menaces des autorités locales.
Cette tension entre le Brésil et les entreprises d'Elon Musk, notamment sa plateforme de messagerie X et son réseau de satellites Starlink, s'intensifie. L'ANATEL, régulateur des télécommunications brésilien, a menacé Starlink de sanctions suite au refus de la société de se conformer à la décision de la Cour suprême d'interdire X au Brésil. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré à CNN Brasil que la justice a envoyé un message clair, "indiquant que le monde n'est pas obligé de tolérer l'idéologie d'extrême droite d'Elon Musk simplement parce qu'il est riche".
Des proches de l'ANATEL ont déclaré que les sanctions contre Starlink pourraient également inclure le retrait de sa licence brésilienne. Ils accusent X de ne pas avoir désigné de représentant légal local et d'avoir ignoré le délai pour se conformer aux réglementations.
X met fin à ses opérations pour la plupart des Brésiliens le samedi. Les personnes tentant de contourner l'interdiction à l'aide de méthodes techniques, comme les connexions VPN, sont soumises à une amende quotidienne de 50 000 réaux (environ 8 000 euros). Le Brésil est le sixième marché le plus important de X, avec 21,5 millions d'utilisateurs. Le juge en chef, Alexandre de Moraes, a ordonné à X de bloquer les comptes des utilisateurs diffusant des mensonges et des informations trompeuses. De nombreux utilisateurs sont des partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro qui refusent de reconnaître sa défaite électorale de 2022. Musk, cependant, refuse de se conformer, invoquant la censure.
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