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Le Brésil est sur le point de mettre un terme à la barrière X.

La plateforme numérique X d'Elon Musk met fin à ses opérations au Brésil en raison de l'absence d'un représentant juridique désigné pour la nation.

Le Brésil est sur le point de mettre un terme à la barrière X.

Les utilisateurs brésiliens pourraient rencontrer des difficultés pour accéder à cet article, surtout s'ils se fient à la plateforme X d'Elon Musk pour leur actualité. Cela est dû à une ordonnance judiciaire émise dans le pays, interdisant de facto le réseau social. Cette interdiction découle d'un différend prolongé concernant les limites de la liberté d'expression sur la plateforme, précédemment reconnue sous le nom de Twitter.

Le conflit entre X et le gouvernement brésilien a commencé en avril, lorsque Musk a réactivé certains comptes populaires brésiliens que le gouvernement avait précédemment ordonné de bloquer pour diffusion d'informations erronées. Ces ordres ont suivi les émeutes d'extrême droite qui ont eu lieu le 8 janvier 2023, et il est suspecté que les comptes ciblés étaient liés aux troubles. Depuis, la justice brésilienne combat activement la désinformation en ligne, la qualifiant de "danger significatif" pour la nation.

Musk a rapidement réactivé les comptes suspendus moins d'une heure après leur suppression.

Au cours des semaines suivantes, les tensions entre Musk et le Brésil ont augmenté à plusieurs reprises. Jusqu'à présent, le juge Alexandre de Moraes de la Cour suprême brésilienne a gelé les opérations financières de Starlink dans le pays. L'interdiction de X est une conséquence d'un incident lors duquel Musk a fermé les bureaux brésiliens de X, affirmant que de Moraes avait menacé d'arrêter le représentant légal de X au Brésil s'ils ne se conformaient pas à ses ordres de censure.

La Cour suprême brésilienne a averti mercredi que X ne pouvait pas contourner ses ordres aussi facilement, menaçant de fermer les opérations de X dans le pays si un nouveau représentant légal n'était pas nommé dans les 24 heures. Les entreprises opérant au Brésil doivent avoir un représentant légal, et X ne fait pas exception. À l'instar de Telegram et de WhatsApp, X a déjà fait face à des interdictions similaires pour avoir désobéi à ses propres ordres judiciaires.

Le délai pour la nomination d'un nouveau représentant légal de X a expiré, et selon les rapports de Bloomberg et du média local Poder360, le juge de Moraes a ordonné à l'Agence nationale de télécommunications de limiter l'accès brésilien à X dans les 24 heures. De plus, le juge de Moraes a donné cinq jours à Apple et Google pour retirer X de leurs magasins d'applications respectifs. Selon le média brésilien G1 Globo, le juge imposera des amendes quotidiennes aux individus ou entreprises qui continueront à accéder au site via des VPN pendant le blocage.

La réponse de Musk continue de mettre en avant le narrative de la "censure", affirmant que "la liberté d'expression est le fondement de la démocratie, et un juge non élu au Brésil la détruit intentionnellement pour des raisons politiques". La réponse formelle de X, fournie avant l'interdiction mais écrite en prévision de sa mise en œuvre, était moins conflictuelle, se contentant d'argumenter que les demandes du juge de Moraes ne sont pas conformes à la loi brésilienne et affirmant son intention de ne pas se conformer aux ordres.

L'avenir de la situation reste incertain, mais les utilisateurs de X au Brésil peuvent se préparer à des temps d'arrêt potentiels en téléchargeant leurs tweets et en s'inscrivant à une alternative à X.

Malgré les efforts d'Elon Musk pour défier les ordres de la Cour suprême brésilienne, notamment en réactivant des comptes interdits et en fermant les bureaux brésiliens de X, le géant de la tech fait maintenant face à une interdiction complète de ses opérations dans le pays. Cette "interdiction de X au Brésil" pourrait avoir un impact significatif sur les Brésiliens dépendants de la tech qui utilisent X pour leur actualité, car ils pourraient avoir du mal à accéder à certains articles en raison de cette restriction judiciaire.

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