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Le bras de fer juridique se poursuit autour de la surveillance de l'AfD

L'AfD de Hesse continue à se défendre juridiquement contre son classement comme cas suspect pour la protection de la constitution en Hesse. Elle a déposé un recours contre une décision en ce sens du tribunal administratif de Wiesbaden du 14 novembre dans le cadre d'une procédure d'urgence. Le...

Vue du logo du parti lors d'un congrès fédéral de l'AfD. Photo.aussiedlerbote.de
Vue du logo du parti lors d'un congrès fédéral de l'AfD. Photo.aussiedlerbote.de

Parties - Le bras de fer juridique se poursuit autour de la surveillance de l'AfD

L'AfD de Hesse continue à se défendre juridiquement contre son classement comme cas suspect pour la protection de la constitution en Hesse. Elle a déposé un recours contre une décision en ce sens du tribunal administratif de Wiesbaden du 14 novembre dans le cadre d'une procédure d'urgence. Le parti et le tribunal le confirment tous deux.

La Cour administrative de Hesse (VGH) à Kassel pourrait soit rejeter le recours - soit l'accepter et annuler la décision du tribunal administratif. Au niveau fédéral, l'AfD est de toute façon considérée comme un cas suspect d'extrême droite par le service de protection de la Constitution, qui la surveille.

Le tribunal administratif de Wiesbaden explique dans sa décision (6 L 1166/22.WI) que l'AfD de Hesse cherche à susciter la haine ou la jalousie chez l'auditeur en utilisant des "qualificatifs dégradants ou des comparaisons inappropriées et insoutenables". Cela pourrait préparer le terrain à des "comportements non pacifiques", notamment contre les réfugiés et les musulmans. L'AfD, qui est devenue la deuxième force lors des élections du Land de Hesse le 8 octobre avec 18,4 pour cent des voix, évolue en dehors de la liberté d'expression protégée par la Constitution.

Les porte-parole de l'AfD dans le Land, Robert Lambrou et Andreas Lichert, rejettent cette idée : "L'échec politique palpable dans de nombreux domaines, et pas seulement dans la politique migratoire, doit pouvoir être critiqué dans une démocratie". Il s'agit là de décisions politiques concrètes. L'AfD ne dépasse pas les limites de la liberté d'expression dans ses critiques. "Les éventuels dérapages de certains ne sont pas représentatifs du parti", ajoutent Lambrou et Lichert.

Communiqué du Verfassungsschutz du 16.11. Communiqué du tribunal administratif du 14.11.

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Source: www.stern.de

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