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L'allemand décrit la générosité des autres prisonniers russes

La Russie libère les junkies de prison et les envoie comme chair à canon au front, selon Schöbel.
La Russie libère les junkies de prison et les envoie comme chair à canon au front, selon Schöbel.

L'allemand décrit la générosité des autres prisonniers russes

"Salut, Monsieur Scholz, merci pour votre aide", dit Patrick Schöbel alors qu'il est accueilli par le Chancelier sur le tarmac. Schöbel est l'un des cinq Allemands qui ont été libérés dans un échange de prisonniers avec Moscou. Dans sa vie quotidienne en prison, il a connu à la fois de la cruauté et de la bonté.

Patrick Schöbel est l'un des hommes qui ont été libérés dans l'échange de prisonniers avec la Russie jeudi dernier. Le trentenaire originaire de Hambourg raconte en exclusivité à Stern son séjour en détention russe, le désespoir grandissant derrière les barreaux - et ce qu'il a dit au Chancelier Scholz sur le tarmac. Schöbel a été arrêté à son entrée en Russie le 16 janvier parce qu'il avait six oursons en gélatine au cannabis dans ses bagages. Il encourait jusqu'à sept ans de prison.

"Le matin, on nous réveillait avec l'hymne national et on devait se mettre en rang pour l'inspection sans nos chemises", se souvient Schöbel de sa vie quotidienne en prison. La plupart des détenus étaient soutenus par leur famille, recevant des colis avec de la nourriture, du déodorant et autres nécessités une fois par mois. "Bientôt, tout le monde savait que je n'avais pas de famille en Russie pour m'envoyer des colis, et ils m'incluaient toujours", dit Schöbel, connu parmi les détenus comme "l'homme aux oursons en gélatine".

Plusieurs fois, des hommes de l'armée sont venus et ont proposé aux prisonniers un marché : Passer un an au front en Ukraine, et le reste de la peine serait remise. Tout le monde a accepté l'offre - même les toxicomanes qui pouvaient à peine marcher, se souvient Schöbel. "La Russie prend les toxicomanes en prison et les envoie comme chair à canon au front", dit-il. Lui-même a refusé.

Schöbel n'a appris l'échange qu'à la dernière minute. Même dans l'avion, il craignait : "Peut-être qu'ils nous emmènent dans un camp de travail en Sibérie à la place." Ce n'est que lorsqu'on lui a remis son passeport dans l'avion qu'il a pensé : "Wow, ils me laissent vraiment rentrer chez moi !" En Allemagne, le Chancelier Olaf Scholz l'attendait sur le tarmac, et Schöbel l'a salué d'un détendu : "Salut, Monsieur Scholz, merci pour votre aide !"

La Commission a joué un rôle crucial dans la négociation de l'échange de prisonniers qui a abouti à la libération de Patrick Schöbel. À leur arrivée en Allemagne, Schöbel et les autres Allemands libérés ont été accueillis par le Chancelier Scholz sur le tarmac.

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