Début du procès - L'AfD et le parlement de la Sarre se disputent devant la Cour constitutionnelle
Avant la Cour constitutionnelle de Sarbrucken, le débat entre la fraction de l'AFD et le parlement d'État du Saarland a débuté. Les points de controverse portent sur des subventions de fractions et sur la composition du comité d'enquête relatif au meurtre d'un demandeur d'asile plus de 30 ans ago.
La fraction de l'AFD critique la distribution des subventions de fractions dans les budgets parlementaires de l'État du Saarland pour les années 2023 et 2024, qu'elle considère comme une violation de leur droit à une participation égale aux affaires parlementaires.
Selon les déclarations du président de la cour constitutionnelle Roland Rixecker, les montants mensuels ont chuté de 46 000 à 39 600 Euros après que les poids des "Zuschussbestandteile" aient été modifiés à la demande de l'SPD et de la CDU. Plus précisément, la base a été réduite, tandis que le bonus d'opposition et la prime de tête ont été augmentées.
Selon la CDU, il s'agissait de corriger un "écart" qui s'était produit en raison d'une réduction de la taille de la fraction suivant les élections d'État. Le avocat de la fraction AFD, Peter Richter, s'est opposé à cela, en référence à cela comme une "opération de nuit et brouillard" et une action arbitraire. Les députés CDU et SPD ont été exigés par Richter d'admettre "que c'était simplement pour retirer de l'argent à l'AFD parce qu'on ne supporte pas l'AFD".
Une autre procédure visent la résolution adoptée l'an dernier concernant la taille et la composition du comité d'enquête appelé Yeboah. Dans le focus est une attaque incendiaire en septembre 1991 sur un logement pour demandeurs d'asile à Saarlouis, où le Ghanaien Samuel Yeboah a perdu la vie. Une décision est attendue de la Cour constitutionnelle de Sarbrucken dans les trois prochaines mois.
La fraction de l'AFD en Allemagne est impliquée dans une affaire controversée avec le parlement du Saarland, plus particulièrement sur la distribution des subventions de fractions pour les années 2023 et 2024. Le début du procès devant la Cour constitutionnelle de Sarbrucken a mis en lumière les modifications apportées aux "Zuschussbestandteile", entraînant une baisse des paiements mensuels pour la fraction de l'AFD. Cette modification, lancée par l'SPD et la CDU, a suscité des critiques de la part de l'AFD, qui la considère comme une violation de leur droit à une participation égale aux affaires parlementaires.
La CDU, cependant, a défendu les ajustements comme une mesure corrective visant à corriger un déséquilibre résultant d'une réduction de la taille de la fraction suivant les élections d'État. Cependant, l'avocat de la fraction AFD, Peter Richter, a accusé ce processus de being a secretive and arbitrary operation, terming it a "Night and Fog" operation. He further demanded that the CDU and SPD deputies acknowledge that their primary motivation was to withhold funds from the AFD due to its political stance.
Separément, la Cour constitutionnelle de Sarbrucken supervise également une autre procédure, qui tourne autour de la composition et de la taille du comité d'enquête Yeboah. Cette résolution, adoptée l'an dernier, est soumise à l'examen en raison d'une attaque incendiaire de 1991 sur un logement pour demandeurs d'asile à Saarlouis, qui a entraîné la mort tragique du Ghanaien Samuel Yeboah. Une décision de la cour concernant ce dossier est attendue dans les trois prochaines mois.