L'activiste anti-balai Paul Watson continue de purger sa peine de prison
Paul Watson, le leader de Sea Shepherd, est emprisonné depuis un certain temps au Groenland. Il a été capturé lors d'une session de ravitaillement en juillet et attend actuellement son extradition vers le Japon. Certains se demandent pourquoi l'on arrête un homme qui protège notre environnement au lieu de le célébrer, déclare Cyrill Gutsch, fondateur de "Parley For The Oceans". Après avoir rencontré Watson en 2012, Gutsch a créé l'organisation environnementale "Parley For The Oceans", et étant donné son inquiétude pour le bien-être de Watson, il est confronté à la situation actuelle.
Paul Watson a accosté son navire "John Paul DeJoria" à Nuuk et a été arrêté le 21 juillet. La raison de son arrestation était un mandat d'arrêt international émis par les autorités japonaises. Watson est accusé d'avoir agressé des baleiniers japonais et d'avoir causé des blessures à un individu. Sa détention vise à s'assurer qu'il ne quitte pas le pays jusqu'à ce qu'une décision soit prise concernant une éventuelle extradition vers le Japon.
Frederiksen ferme les yeux
Watson milite pour la protection de la vie marine depuis des années. Bien que certains environnementalistes questionnent ses méthodes agressives, Gutsch respecte les efforts de Watson : "Au lieu de protéger les baleines de l'abattage cruel, le gouvernement danois fournit la police et même des navires militaires pour protéger les chasseurs de baleines".
Gutsch estime qu'il est incompréhensible que le Danemark arrête Watson, étant donné que ce n'est pas le Japon, la France ou l'Angleterre qui le fait. Il affirme que la première ministre danoise, Mette Frederiksen, se cache derrière son ministre de la Justice, avec pour principal objectif d'empêcher Watson d'interférer avec les tueries de baleines près des îles Féroé.
"Il est un sauveur"
Gutsch n'est pas le seul à penser ainsi, de nombreuses autres célébrités soutiennent la libération de Watson, dont Pierce Brosnan.
"Lorsque les océans meurent, nous mourons", écrit Brosnan sur Instagram, reprenant les mots de Watson. Il met en avant l'incroyable détermination et l'affection de Watson envers la vie marine. Comme Gutsch, Brosnan trouve choquant qu'un homme "qui donne une voix aux sans-voix" soit puni pour quelque chose de vital pour la survie du monde. "Il est un héros. Protéger notre écosystème n'est pas un crime", souligne Brosnan. Gutsch renchérit en déclarant : "Les individus qui protègent notre planète doivent être célébrés, pas emprisonnés".
La "Captain Paul Watson Foundation" déclare : "Watson a été privé de l'opportunité de présenter des preuves en sa défense tout en étant humilié, rappelant un criminel condamné plutôt qu'un défendeur en attente de procès. Le ministère de la Justice doit intervenir immédiatement pour mettre fin à cette absurdité".
Une vidéo de Watson escorté dans une salle d'audience de Nuuk, menotté et visiblement en douleur, est diffusée. Watson avait été privé d'un interprète malgré la loi danoise qui l'exige, et le tribunal a rejeté la prise en compte de vidéos montrant des individus japonais fabriquant des preuves dans la série "Whale Wars". "Ces vidéos sont publicly available and contradict the charges against him. If admitted, they could significantly weaken the Japanese authorities' case", claims the foundation.
The foundation accuses Watson's rights have been violated and his prolonged detention under questionable conditions raises serious concerns about the fairness of the trial and his right to a fair defense. This case, they argue, imperils not only Watson's liberty but also sets a hazardous precedent for the treatment of activists and the protection of individual rights in the face of politically motivated persecution.
Preuves trompeuses
L'équipe juridique de Watson, Julie Stage et Jonas Christoffersen, a fait appel à la Cour suprême du Groenland, déclarant : "Les accusations contre Paul Watson sont basées sur des faits fabriqués concoctés par les autorités japonaises pour entraver sa campagne. Watson est accusé d'avoir blessé un membre de l'équipage du 'Shonan Maru', mais il n'était pas sur le pont lorsque