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L'accusé se décrit comme "non violent" dans le procès pour terrorisme.

Au cours d'un coup de force en Allemagne, des plans paraissent en vue d'enlever Karl Lauterbach. Durante leur recherche d'armes, les kidnappeurs tombent sur un agent secret de la loi.

La Cour supérieure a planifié des dates de procès allant jusqu'en novembre.
La Cour supérieure a planifié des dates de procès allant jusqu'en novembre.

- L'accusé se décrit comme "non violent" dans le procès pour terrorisme.

Un homme présenté comme un terroriste, selon les accusations, qui aurait dû prendre part à l'enlèvement du ministre fédéral de la Santé Karl Lauterbach (SPD), est apparu amical et coopératif lors du début de son procès à Francfort. Il a déclaré : "Je suis une personne pacifique", au tribunal régional supérieur (OLG), affirmant que "la violence n'est pas un outil pour résoudre les problèmes". En raison de son passé, il avait même refusé de faire son service militaire en tant que jeune adulte.

Il reconnaît que ses mots peuvent sembler "controversés" compte tenu des allégations, mais il a choisi de ne pas s'étendre sur le sujet. Il prévoit de discuter des chefs d'accusation présentés par le parquet lors de la prochaine audience lundi.

Le parquet accuse cet homme, entre autres choses, d'avoir participé à une conspiration de haute trahison et d'être affilié à un groupe terroriste. Ce groupe, nommé "Kaiserreichsgruppe", avait pour but de renverser le gouvernement allemand par la force. Dans ce contexte, le ministre fédéral de la Santé devait être enlevé lors d'une apparition dans une émission de télévision. Selon l'acte d'accusation, les auteurs étaient prêts à accepter la perte des gardes du corps du ministre. Le parquet affirme que l'homme en question avait l'intention de participer à cet enlèvement.

Arrestation lors d'un échange d'armes

Dans leur recherche d'armes et d'explosifs pour le coup d'État, le groupe avait fait appel à un enquêteur sous couverture de la police criminelle de Rhénanie-Palatinat. Lors de l'échange d'armes en avril 2022, les premiers membres du groupe ont été arrêtés. Selon les chefs d'accusation, ces armes devaient être stockées dans les garages de divers membres du groupe, y compris l'accusé.

Cinq autres personnes accusées d'être membres du groupe sont jugées depuis plus d'un an au tribunal régional supérieur de Coblence. Le procès de Francfort doit se poursuivre jusqu'en novembre. Le défendeur reste en détention.

Malgré les accusations de participation à une conspiration de haute trahison et d'affiliation à un groupe terroriste, le défendeur maintient son innocence en ce qui concerne le crime d'enlèvement du ministre fédéral de la Santé. Ses actions passées, telles que le refus de faire son service militaire, suggèrent une réticence à utiliser la violence, ce qui contredit les allégations portées contre lui.

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