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L'accusé a anticipé les actions de la mystérieuse "Alliance"

Un ancien membre de l'AfD du Parlement fédéral allemand témoigne en tant que co-inculpé dans le procès impliquant l'association présumée des 'Reichsbürger' liée au prince Reuß. Elle affirme que le groupe n'a pas organisé un coup d'État.

L'ancienne juge de Berlin, Birgit Malsack-Winkemann, a représenté l'Alternative pour l'Allemagne au...
L'ancienne juge de Berlin, Birgit Malsack-Winkemann, a représenté l'Alternative pour l'Allemagne au parlement fédéral allemand, le Bundestag.

- L'accusé a anticipé les actions de la mystérieuse "Alliance"

Le groupe soi-disant "Reichsbürger", dirigé par Heinrich XIII. Prince Reuss, était censé anticiper une action mondiale menée par une alliance militaire secrète supposée connue sous le nom d'"Alliance", selon les déclarations de la co-détenue Birgit Malsack-Winkemann. L'ancienne membre de l'AfD au Parlement allemand a affirmé mardi devant la Cour d'appel de Francfort que le groupe présumé, surnommé "Union patriotique", n'avait pas l'intention de mener lui-même un coup d'État.

Alliance militaire secrète révélée

Rüdiger von Pescatore, considéré comme le chef de l'aile militaire du groupe, aurait révélé cette "Alliance" lors d'une réunion avec ses complices, la décrivant comme une "alliance militaire secrète au sein des forces militaires actives de divers pays". Selon le compte rendu de von Pescatore, une dictature militaire de deux ans serait mise en place à la suite d'un coup d'État orchestré par l'"Alliance". Ce n'est qu'après cette "période de transition" que le groupe autour du prince Reuss était censé prendre le contrôle du gouvernement.

Von Pescatore a admis avoir des liens avec l'"Alliance" présumée. Cependant, Malsack-Winkemann a affirmé que des discussions sur un coup d'État n'avaient pas eu lieu au sein du groupe. "Je n'attendais pas de prise de pouvoir au Reichstag", a-t-elle expliqué, "mais une action mondiale de l'Alliance".

Originaire de Darmstadt, Malsack-Winkemann a été membre de l'AfD au Parlement allemand de 2017 à 2021 et a travaillé pendant de nombreuses années comme juge à Berlin.

Le procès épique

Le procureur général fédéral allemand accuse Malsack-Winkemann, entre autres chefs d'accusation, d'avoir facilité l'entrée d'autres prévenus au Parlement allemand et d'avoir effectué des reconnaissances du bâtiment avec leur aide. La soixantenaire est censée être membre du soi-disant "Conseil de l'Association". Le groupe était censé planifier une prise de pouvoir armée du Parlement allemand pour prendre les députés en otages et préparer un changement politique.

Neuf prévenus sont actuellement poursuivis pour appartenance à une organisation terroriste ou pour l'avoir soutenue à Francfort. Un total de 26 présumés conspirateurs doivent être jugés pour cette affaire complexe dans deux procédures simultanées à Munich et à Stuttgart. Jusqu'à ce que le verdict soit rendu, les accusés restent présumés innocents.

En se concentrant sur les plans présumés du groupe, Malsack-Winkemann a mentionné qu'elle ne se concentrait pas sur un coup d'État interne, mais sur une action mondiale menée par l'alliance militaire secrète supposée, l'"Alliance". Au cours du procès, elle a clarifié ses attentes, déclarant qu'elle n'attendait pas de prise de pouvoir au Reichstag, mais une action mondiale de l'"Alliance".

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