La stratégie fiscale en faveur des riches proposée par la coalition des feux de circulation les aide particulièrement.
Récemment, l'inflation a mis à rude épreuve le pouvoir d'achat de nombreux Allemands, incitant le gouvernement fédéral à chercher des solutions. Une étude suggère que des mesures de soulagement sont possibles, mais principalement pour les personnes à haut revenu. Les réformes fiscales proposées par le ministre des Finances Lindner semblent en effet avantager davantage les personnes à haut revenu, selon un rapport de la Chambre du travail de Brême obtenu par le "Süddeutsche Zeitung" (SZ).
Par exemple, d'ici 2025, les personnes seules avec un revenu mensuel brut de 8 000 euros pourraient bénéficier d'une réduction de 500 euros, tandis que les couples avec deux enfants ayant le même revenu ne recevraient que 400 euros par an. Cette réduction est beaucoup plus importante que pour les travailleurs moyens, dont le revenu mensuel brut se situe entre 2 000 et 5 000 euros.
Ces calculs sont basés sur la loi de développement de l'impôt sur le revenu, une partie du plan de Lindner pour augmenter les valeurs clés de l'impôt sur le revenu et la limite d'exonération de la surcharge solidarité en raison de la progressivité froide. Les critiques estiment que cette approche désavantage les travailleurs moyens ayant des enfants, qui sont davantage touchés par l'inflation élevée.
Une étude de l'Institut de macroéconomie indique que les couples avec deux enfants ou les parents solos avec un enfant et un revenu mensuel net d'environ 3 000 euros auront entre 260 et 320 euros de moins de pouvoir d'achat en 2024 en raison de l'inflation, par rapport à 2021 avant la hausse des prix. En revanche, les personnes seules et les couples à haut revenu avec deux enfants voient leur pouvoir d'achat augmenter grâce à la progressivité froide et aux cotisations de sécurité sociale.
Allocation familiale au lieu de l'allocation pour enfants
Cependant, la proposition de ne augmenter l'allocation familiale qu'en 2024 et non l'allocation pour enfants a également été critiquée. Selon ce plan, les personnes à haut revenu ayant droit à l'allocation recevraient une réduction allant jusqu'à 1 529 euros par enfant. Anja Piel, présidente de la DGB, critique cette approche, estimant que le ministre des Finances Lindner accorde injustement la priorité aux familles aisées plutôt qu'à celles ayant des revenus plus faibles.
La Chambre du travail de Brême propose une alternative, suggérant d'augmenter l'allocation pour enfants à 275 euros et de réduire les cotisations de sécurité sociale de 0,8 point de pourcentage en 2025, au lieu d'augmenter les valeurs clés de l'impôt sur le revenu et la limite d'exonération de la surcharge solidarité. Selon eux, cette approche permettrait de soulager plus équitablement les citoyens.
La critique envers le ministre des Finances Lindner porte également sur sa décision d'augmenter l'allocation familiale en 2024 plutôt que l'allocation pour enfants. Cela permettrait une réduction importante allant jusqu'à 1 529 euros par enfant pour les personnes à haut revenu ayant droit à l'allocation. À l'inverse, une proposition alternative de la Chambre du travail de Brême suggère d'augmenter l'allocation pour enfants à 275 euros et de réduire les cotisations de sécurité sociale de 0,8 point de pourcentage en 2025. Cette approche permettrait de répartir plus équitablement les soulagement parmi les citoyens.