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La plus haute figure politique iranienne exprime sa désapprobation des liens entre l'Iran et la Russie.

La plus haute figure politique iranienne exprime sa désapprobation des liens entre l'Iran et la Russie.

Un politique iranien de haut rang, connu pour ses vues conservatrices, critique ouvertement les relations de son pays avec la Russie. Cette critique intervient dans un contexte de sanctions fraîches et de tensions diplomatiques. Dans un post sur la plateforme X, Ali Motahari, ancien vice-président du Parlement, met en avant les nouvelles sanctions imposées par l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni en raison de la fourniture de missiles balistiques à la Russie.

Simultanément, Motahari exprime des préoccupations quant aux désaccords diplomatiques avec la politique du Caucase de la Russie. Le ministère des Affaires étrangères iranien nie fermement ces allégations d'exportation de missiles.

Récemment, une proposition a suscité des remous en Iran, susceptible de modifier la géopolitique du Caucase. L'Iran partage des frontières avec l'Arménie, le cœur de l'Azerbaïdjan et la région autonome du Nakhitchevan, qui appartient à l'Azerbaïdjan, au nord-ouest. La Russie a proposé de relier ces deux parties de l'Azerbaïdjan par un corridor. Téhéran craint que cela ne mette en danger son itinéraire stratégique vers l'Arménie. Ce corridor, appelé corridor de Sangachal, établirait également une connexion directe entre l'Azerbaïdjan et la Turquie.

La République islamique d'Iran est confrontée à une isolation politique accrue en raison de son programme nucléaire contesté, des problèmes de droits de l'homme et de sa politique au Moyen-Orient. Par conséquent, sa direction a renforcé ses liens avec la Russie et la Chine. La République islamique est désormais membre de l'Organisation de coopération de Shanghai et est associée aux pays du BRICS depuis le début de l'année.

Cependant, cette stratégie est également critiquée en Iran. De nombreux citoyens plaident en faveur d'une amélioration des relations avec l'Occident. Même les voix conservatrices critiquent le glissement vers l'Est.

Ali Motahari, en plus de critiquer les nouvelles sanctions et les tensions diplomatiques dans les relations de l'Iran avec la Russie, a également soulevé des préoccupations quant à l'impact potentiel de la politique du Caucase de la Russie sur les liens de l'Iran avec l'Arménie. Le corridor russe proposé à travers l'Azerbaïdjan pourrait représenter une menace pour l'itinéraire stratégiquement important de l'Iran vers l'Arménie, causant ainsi de l'inquiétude à Téhéran.

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