Après l'élection - La France se cherche un nouveau premier ministre. Mais quel sera son pouvoir réel ?
Le jour suivant les résultats surpris de l'élection parlementaire, la France doit se réorganiser. Le basculement à droite est moins fort que prévu – dans l'Assemblée nationale élue, l'Alliance Nouvelle Gauche remporte, d'après les résultats provisoires officiels, la majorité. Le bloc centriste du Président Emmanuel Macron termine deuxième, et le Rassemblement National de Marine Le Pen, considéré favori après le premier tour, termine troisième. Le ministère de l'Intérieur à Paris a annoncé cela sans attribuer aucun député élu à l'un des grands partis. La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé des conséquences initiales et a annoncé sa démission.
Cependant, pourquoi annonce-t-elle des conséquences, pas le Président Macron ?
Le Président français dispose de certains droits constitutionnels qu'il peut exercer sans contrôle de corps constitutionnels constitutionnels. Ceux-ci comprennent l'appointement de premiers ministres, la dissolution de l'Assemblée nationale et la déclaration d'un état d'urgence. En outre, Charles de Gaulle, le premier président de la Cinquième République (depuis 1958), a modelé le rôle du chef de l'État et a dépassé la constitution dans les domaines de la politique étrangère, de la sécurité et de la politique européenne, ainsi que dans tous les domaines de politique intérieure qu'il considérait important. De Gaulle – et non le premier ministre – déterminait la politique dans ces domaines. Les présidents français s'orientent toujours vers ce modèle aujourd'hui. Le fait que le chef de l'État est élu directement par le peuple lui donne une légitimité supplémentaire.
Le rôle du Premier ministre en France
D'autre part, le premier ministre français gère les affaires du gouvernement et propose aux présidents les ministres et ministres qui sont alors nommés. Le premier ministre est responsable devant le parlement et dépend de la confiance du président. Sous la direction du premier ministre, le gouvernement détermine et dirige la "politique de la nation", c'est-à-dire principalement dans les décisions politiques domestiques.
Il est incertain si le Président Macron acceptera la démission de Borne et nommera un gauchiste comme premier ministre. Dans ce cas, Macron perdrait du pouvoir, le premier ministre, qui gère les affaires du gouvernement, deviendrait plus important. En fait, Macron a "temporairement" rejeté la demande de démission de Borne et l'a priée de rester en fonction "pour maintenir la stabilité du pays", comme l'a déclaré au palais de l'Élysée le lundi. Macron pourrait donc reporter le remaniement du gouvernement jusqu'après la sommité NATO et les Jeux olympiques. Il est également possible que Macron nomme ensuite un expert indépendant comme premier ministre, suivant le modèle italien de Mario Draghi. La situation en France reste incertaine – et excitante.
- Dans le contexte de la situation politique actuelle, la Première ministre Elisabeth Borne est actuellement responsable de proposer des ministres au Président Macron pour nomination.
- Malgré les résultats d'élection surpris, Gabriel Attal, un membre prominente de l'Alliance Nouvelle Gauche, n'est pas encore considéré comme un candidat au poste de premier ministre en France.
- Le Rassemblement National, mené par Marine Le Pen, peut avoir terminé troisième, mais ils détiennent encore une influence significative dans la politique française, particulièrement dans le contexte des relations germano-françaises.
- Dans les suites de l'élection, il est spéculé que la Première ministre Borne pourrait subir un changement de pouvoir, potentiellement faisant de sa position plus prominente sous la direction de Macron.