La Cour suprême justifie l'interdiction d'une manifestation par un slogan "prétexte".
Après les tergiversations autour d'une manifestation le jour de la commémoration de la nuit de pogrom à Francfort, la Cour administrative de Hesse (VGH) à Kassel a justifié vendredi son interdiction. Le rassemblement de jeudi soir avait été annoncé sous le titre "Nie wieder Faschismus - Erinnerung an die Pogromnacht wachhalten, Antisemitismus bekämpfen". Mais ce slogan n'était "qu'un prétexte", a déclaré la Cour suprême vendredi.
La requérante a organisé une manifestation pro-palestinienne à Berlin, au cours de laquelle des débordements ont eu lieu. Elle se serait exprimée de manière pénalement répréhensible sur le conflit au Proche-Orient et aurait approuvé les crimes du Hamas. L'annonce de la manifestation dans les médias sociaux a également montré qu'il ne s'agissait pas de commémorer la nuit de pogrom. Il fallait donc s'attendre à des actes criminels et la sécurité publique était menacée.
Selon la police, tout est resté pacifique. Au plus fort de la manifestation, 25 personnes étaient présentes. Il n'y a pas eu de discours, de drapeaux ou de pancartes relevant du droit pénal. Lorsque la décision d'interdiction a été prise, le rassemblement était déjà en train de se disperser. Par sa décision, la Cour suprême a fait respecter l'interdiction initiale de la ville. Entre-temps, le tribunal administratif de Francfort avait annulé l'interdiction.
Source: www.dpa.com