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La Commission européenne s'attaque au groupe Facebook Meta

Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, laisse-t-elle vraiment le libre choix à ses utilisateurs en matière de publicité et de protection des données ? La Commission européenne en doute.

Meta offre-t-il à ses utilisateurs une réelle liberté de choix ?
Meta offre-t-il à ses utilisateurs une réelle liberté de choix ?
  1. Le groupe Internet Meta est en conflit avec la Commission européenne quant à son modèle de paiement pour la confidentialité dans le domaine des télécommunications, qui comprend Facebook et Instagram. Selon l'autorité de Bruxelles, les utilisateurs de Facebook et Instagram ne devraient pas être contraints de choisir entre une version mensuelle à frais et une version gratuite avec des publicités personnalisées.
  2. D'après l'enquête préliminaire de l'autorité de Bruxelles, le modèle de Meta ne permet pas aux utilisateurs de choisir une offre avec des intrusions de données personnelles moins importantes, mais équivalente, et ne permet pas aux utilisateurs d'exercer librement leur droit de consentement à la traitement de leurs données personnelles.
  3. La Commission a souligné que ses enquêtes n'ont pas encore abouti à des conclusions définitives. Les trouvailles préliminaires de l'autorité de Bruxelles font référence à une procédure engagée contre Meta par la Commission en mars. Meta dispose maintenant de l'occasion de passer en revue les dossiers d'enquête et de répondre par écrit.
  4. Depuis le début mars, les entreprises doivent respecter la Loi sur les marchés numériques (LMD) dans l'UE. Cette loi vise à promouvoir la concurrence dans les services numériques et à offrir de meilleures opportunités aux nouveaux concurrents. On suppose que certains grands opérateurs de plateformes ont devenus si puissants qu'ils peuvent consolider leur position de marché. La LMD vise à briser cela en appliquant des règles aux siamois-gardiens (gardiens de portes). Parmi eux figurent les Américains lourds de poids Apple, Amazon, Microsoft, Alphabet et Meta.
  5. La Commission européenne visera à terminer les procédures ouvertes en mars dans un an. Selon les résultats de l'enquête, les entreprises concernées doivent prendre des mesures pour répondre aux inquiétudes de l'autorité. Les entreprises qui ne respectent pas la loi peuvent être sanctionnées jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires mondial. Les récidivistes peuvent être sanctionnés à 20 %.

Protection des données - La Commission européenne s'attaque au groupe Facebook Meta

(1) La Commission européenne de Bruxelles conteste le modèle de paiement pour la confidentialité de Meta dans le domaine des télécommunications, qui comprend Facebook et Instagram, car les utilisateurs ne doivent pas être contraints de choisir entre une version payante sans publicité et une version gratuite avec des publicités personnalisées.(2) Suivant une enquête initiale, la Commission européenne a exprimé des inquiétudes quant à ce que le modèle de Meta ne permet pas aux utilisateurs de choisir une offre avec des intrusions de données personnelles moins importantes, ce qui porterait atteinte aux règles de protection des données.(3) Le géant technologique américain Meta dispose maintenant de l'occasion de passer en revue les dossiers d'enquête et de répondre par écrit à la Commission européenne, qui a engagé une procédure contre eux en mars sous la Loi sur les marchés numériques (LMD).(4) La LMD, qui vise à promouvoir la concurrence dans les services numériques et à offrir des opportunités à de nouveaux concurrents, a été appliquée aux entreprises opérant en UE, y compris Meta, Apple, Amazon, Microsoft et Alphabet à partir de mars.(5) Les entreprises concernées, dont Meta et d'autres géants technologiques, doivent répondre aux inquiétudes de la Commission européenne et résoudre les problèmes soulevés par la LMD pour échapper à des pénalités financières.

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