La commission des affaires intérieures se penche sur les cas en suspens
Les enquêtes de la police berlinoise sur les employés du service de protection de l'Etat de l'Office régional de la police criminelle doivent être abordées lundi (9h00) par la commission des affaires intérieures de la Chambre des députés. Les députés de la gauche et des verts demandent à la sénatrice de l'intérieur Iris Spranger (SPD) et à la commissaire de police Barbara Slowik des informations sur environ 300 cas qui sont restés en suspens dans le service responsable des délits de l'extrême droite. Selon la police, ce n'est que lors d'un changement de direction au sein du commissariat que l'on s'est aperçu que ces procédures n'avaient pas été traitées ou l'avaient été de manière insuffisante.
Entre-temps, selon la police, une enquête a été ouverte pour entrave à l'action publique. L'ancien chef du commissariat et un collaborateur sont dans le collimateur. Selon la police, il s'agit de déterminer à qui sont imputables pénalement les dossiers restés en souffrance. Selon une porte-parole de la police, la plupart des procédures datent des années 2020 et 2021. On ne sait pas publiquement de quels délits de l'extrême droite il s'agit concrètement. On ne sait pas non plus pour quelles raisons les procédures sont restées en suspens - si c'est par exemple en raison d'une surcharge de travail ou de motifs politiques délibérés.
Source: www.dpa.com