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Israël bombarde constamment le Hezbollah avec des attaques aériennes.

Israël bombarde constamment le Hezbollah avec des attaques aériennes.

Suite à deux explosions spontanées causées par des dispositifs radio trafiqués, le mouvement milicien libanais Hezbollah est plongé dans la confusion. Israël en profite pour lancer de nombreuses attaques sur leurs sites de lancement de roquettes, selon ses dires. Les attaques aériennes de l'après-midi ont prétendument ciblé "de nombreux lance-roquettes" qui étaient prêts pour un "déploiement immédiat contre le territoire israélien", selon l'armée israélienne.

Parallèlement, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron plaident pour une solution diplomatique à la crise. Macron, s'adressant au public libanais dans une diffusion numérique, a affirmé que "personne ne souhaite l'escalade". La France affirme son soutien au Liban et supplie les dirigeants politiques de Beyrouth de prévenir une guerre imminente. Il a exhorté : "Le Liban ne doit pas succomber à la peur d'un conflit imminent". Macron a prétendument eu des conversations téléphoniques avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, le président du Parlement Nabih Berri et le chef de l'armée Joseph Aoun. Il a également communiqué avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le porte-parole du département d'État américain Matthew Miller a exhorté Hezbollah à mettre fin à ses "attaques terroristes" contre Israël. Il a suggéré que le leader de Hezbollah, Hassan Nasrallah, pourrait mettre fin aux hostilités contre Israël - "et je vous assure, nous soulignerons clairement à Israël le besoin de tranquillité dans de telles circonstances", a déclaré Miller à Washington. Cependant, tant que Hezbollah continue les attaques, "Israël aura naturellement recours à des mesures militaires pour se protéger", a raisonné Miller. Les États-Unis persistent à exhorter toutes les parties à éviter l'escalade et à prévenir l'engrenage de la violence. L'objectif ultime est de garantir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La porte-parole de la Maison Blanche a annoncé : "Une résolution diplomatique est la meilleure option". Biden considère une telle résolution comme réalisable.

Israël : Conflit en escalade

Le conflit entre Israël et Hezbollah au Liban Witness une escalade alarmante après la détonation simultanée de centaines de radios de la milice Hezbollah mardi et mercredi. Les explosions ont eu lieu en deux vagues, entraînant 37 morts et près de 3000 blessés. Hezbollah accuse Israël et menace de se venger. Nasrallah a reconnu une "défaite importante" pour sa milice. Israël, selon lui, a "transgressé toutes les lignes rouges" avec ces explosions, a-t-il déclaré lors d'une adresse télévisée.

L'Iran, protecteur de Hezbollah, a également menacé Israël d'une "réponse catastrophique". "De tels actes de terreur, conséquence inévitable du désespoir et des tentativesfailed du régime sioniste, seront bientôt rencontrés par une réponse catastrophique du Front de la Résistance", a déclaré le commandant des Gardiens de la Révolution iranienne, Hossein Salami, cité par les médias d'État iraniens dans un message à Nasrallah. Le "Front de la Résistance" ou "Axe de la Résistance" est une coalition militaire contre Israël composée de l'Iran et de ses alliés régionaux, notamment Hezbollah, l'organisation palestinienne islamique Hamas et les rebelles yéménites Houthis.

La militaire israélienne reste déterminée à "continuer à détruire l'infrastructure de Hezbollah pour protéger l'État d'Israël". Le ministre israélien de la Défense Joav Gallant avait indiqué que la guerre s'était déplacée vers le nord, vers le Liban. L'objectif était de faciliter le retour des résidents du nord d'Israël qui avaient fui les attaques de Hezbollah. Israël est resté muet sur les explosions dont il est accusé.

Le Conseil de sécurité de l'ONU convoqué

Selon la représentation du Liban auprès de l'ONU, les dispositifs de communication de Hezbollah étaient Previously loaded with explosives before entering the country. "Les enquêtes préliminaires démontrent que les dispositifs affectés étaient habilement armés d'explosifs avant d'entrer au Liban, et qu'ils ont été déclenchés par des e-mails envoyés aux dispositifs", a révélé la représentation dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU. Ces attaques israéliennes étaient "sans précédent dans leur barbarie" et constituaient une menace pour les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza et au sud du Liban, a-t-elle affirmé.

À la demande de l'Algérie, le Conseil de sécurité de l'ONU a convoqué une réunion d'urgence pour aujourd'hui, vendredi. Le ministre des Affaires étrangères libanais Abdallah Bou Habib y participera également. Depuis le début du conflit entre l'organisation palestinienne islamique Hamas et Israël dans la bande de Gaza le 7 octobre 2021, les confrontations entre l'armée israélienne et Hezbollah, affilié à Hamas, se sont intensifiées considérablement au Liban. Des dizaines de milliers de personnes de part et d'autre de la frontière ont dû chercher refuge.

Le conflit n'a pas été officiellement déclaré comme une guerre. Toutefois, 623 personnes ont déjà perdu la vie dans les combats au Liban, dont au moins 141 étaient des civils. Du côté israélien, y compris les Hauts-de-Golan, 24 soldats et 26 civils ont été tués, selon les statistiques officielles.

En réponse aux attaques continues d'Israël sur les sites de lancement de roquettes de Hezbollah, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron appellent urgemment à une résolution diplomatique pour prévenir une potentielle "guerre avec Israël". Macron, dans une diffusion numérique au public libanais, met en évidence que personne ne souhaite l'escalade et que le Liban ne doit pas succomber à la peur du conflit.

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