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Immobilier clanique - Le tribunal refuse les confiscations

Dans la bataille juridique concernant des appartements et des maisons attribués à un clan d'origine arabe à Berlin, le parquet doit essuyer une défaite. Le tribunal régional de Berlin a refusé mardi de confisquer plusieurs biens immobiliers et d'autres actifs d'un homme de 27 ans, car les...

Un microphone est placé dans la salle d'un tribunal. Photo.aussiedlerbote.de
Un microphone est placé dans la salle d'un tribunal. Photo.aussiedlerbote.de

Jugements - Immobilier clanique - Le tribunal refuse les confiscations

Dans la bataille juridique concernant des appartements et des maisons attribués à un clan d'origine arabe à Berlin, le parquet doit essuyer une défaite. Le tribunal régional de Berlin a refusé mardi de confisquer plusieurs biens immobiliers et d'autres actifs d'un homme de 27 ans, car les preuves étaient insuffisantes, a indiqué le tribunal mercredi.

Il n'est "pas possible de prouver que les biens immobiliers ont été financés par des fonds d'origine criminelle". On ne peut "pas exclure" que le paiement ait été effectué par des sources légales. Le jugement n'est pas définitif, une révision est possible.

Le procès concernant huit biens immobiliers à Berlin avait débuté en janvier. Le parquet partait du principe que le jeune homme, issu d'une grande famille d'origine arabe connue, avait acheté les biens immobiliers ou acquis des parts de ceux-ci entre 2015 et 2019 avec de l'argent provenant de délits. Dans l'un des cas, il aurait effectué un achat d'environ un million d'euros en tant que propriétaire d'une société. L'avocat de l'homme avait contesté ces faits lors du procès.

L'homme avait auparavant fait l'objet d'une enquête pour soupçon de blanchiment d'argent. En 2020, la procédure avait été classée faute de soupçons suffisants.

Au total, 77 biens immobiliers d'une valeur de plusieurs millions d'euros, attribués au clan berlinois, avaient été provisoirement saisis lors d'une opération spectaculaire en juillet 2018. La police et les procureurs sont partis du principe que ces maisons, appartements et terrains avaient été achetés avec de l'argent provenant d'activités criminelles. Des versements en espèces depuis l'étranger et des virements auraient également été effectués à cette occasion. Une décision du tribunal de grande instance concernant plusieurs des biens immobiliers est déjà exécutoire.

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Source: www.stern.de

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