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Guerre contre l'Ukraine : quelle est la situation ?

Il semble de plus en plus douteux que l'UE décide dans quelques jours de lancer officiellement les négociations d'adhésion avec l'Ukraine. Kiev se montre néanmoins confiante. La vue d'ensemble.

Le président ukrainien Volodymyr Selenskyj s'efforce d'obtenir l'adhésion de son pays à l'UE. Photo.aussiedlerbote.de
Le président ukrainien Volodymyr Selenskyj s'efforce d'obtenir l'adhésion de son pays à l'UE. Photo.aussiedlerbote.de

L'invasion russe - Guerre contre l'Ukraine : quelle est la situation ?

Près d'une semaine avant la décision éventuelle d'ouvrir les négociations d'adhésion à l'UE pour son pays, le président ukrainien Volodymyr Selenskyj s'est à nouveau montré plein d'espoir. La "priorité" de l'Ukraine est de prendre les dernières décisions, par exemple au Parlement, afin que l'Ukraine remplisse toutes les conditions requises, a déclaré Selenskyj dans son allocution du soir. "Nous pensons que l'UE tiendra également toutes ses promesses envers l'Ukraine", a-t-il ajouté.

L'Ukraine a obtenu le statut de pays candidat en 2022. Une grande majorité des Etats membres de l'UE souhaite désormais, lors d'un sommet les 14 et 15 décembre, décider entre autres de l'ouverture officielle des négociations d'adhésion pour ce pays attaqué par la Russie. Mais il n'est pas encore certain que cela se fasse.

Une décision n'est en effet possible que si aucun Etat membre de l'UE n'oppose son veto - et il y a quelques jours seulement, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban a menacé de bloquer le processus. Il critique entre autres le fait que l'Ukraine ne remplisse pas encore toutes les conditions de réforme. Certains diplomates estiment toutefois qu'il est possible que les menaces d'Orban visent en réalité surtout à augmenter la pression afin d'obtenir les aides européennes gelées pour son pays.

Clignotant : les aides à l'Ukraine créent de la croissance et des emplois aux Etats-Unis

Face à la forte opposition politique à la poursuite de l'aide à l'Ukraine, le gouvernement américain utilise désormais aussi de manière offensive des arguments économiques pour promouvoir la poursuite du soutien à Kiev. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré jeudi après une rencontre avec son homologue britannique David Cameron à Washington : "Si l'on regarde les investissements que nous avons réalisés dans la défense de l'Ukraine (...), 90 pour cent du soutien que nous avons apporté à la sécurité a en fait été dépensé ici aux Etats-Unis - chez nos fabricants". Blinken a souligné : "Cela a créé plus d'emplois américains et plus de croissance dans notre propre économie".

Les États-Unis sont le principal soutien militaire de l'Ukraine dans sa lutte défensive contre l'invasion russe. Depuis le début de la guerre fin février 2022, les Etats-Unis ont fourni à Kiev une aide militaire de plusieurs milliards de dollars. Le déblocage de nouvelles aides américaines est toutefois actuellement bloqué par un conflit de politique intérieure entre les démocrates et les républicains au sein du Parlement américain.

La Grande-Bretagne accuse la Russie de piratage informatique

Selon le gouvernement britannique, les services secrets russes (FSB) ont tenté de s'immiscer dans la politique britannique en lançant des cyberattaques contre des hommes politiques, des journalistes et des organisations non gouvernementales. "Je peux confirmer aujourd'hui que le service de sécurité russe FSB est à l'origine d'efforts continus pour interférer dans nos processus démocratiques", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Leo Doherty au Parlement à Londres. La Russie a rejeté ces accusations.

Le gouvernement britannique a fait savoir que "si certaines attaques ont permis de rendre des documents publics, les tentatives d'ingérence dans la politique et la démocratie du Royaume-Uni ont été infructueuses". Les attaques contre des parlementaires de tous bords se poursuivent depuis au moins 2015.

Le président iranien en visite à Moscou

Lors d'une visite à Moscou, le chef d'État iranien Ebrahim Raisi a reproché à Israël de bombarder la population palestinienne dans la bande de Gaza. Les attaques doivent cesser, a-t-il exigé lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine. Lors de leur rencontre, Poutine et Raisi se sont en outre prononcés en faveur d'un renforcement de la coopération bilatérale. Poutine a cité à cet égard le secteur de l'énergie et les grands projets d'infrastructure.

L'Iran est le principal partenaire de Moscou dans la région, notamment en tant que fournisseur d'armes pour la guerre en Ukraine. La coopération devrait être encore plus étroite grâce à un accord de libre-échange de la zone de libre-échange eurasienne, dominée par la Russie, avec l'Iran. Ce dernier sera également admis dans le groupe Brics des pays émergents importants et dans l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), au sein desquels Moscou joue un rôle important.

Kiev parle de 28.000 civils en captivité

Le gouvernement de Kiev soupçonne environ 28.000 civils ukrainiens des territoires occupés d'être prisonniers de la Russie. Environ 2000 de ces prisonniers ont plus de 65 ans, a déclaré à Kiev le responsable des droits de l'homme du gouvernement, Dmytro Lubinez, selon l'agence de presse ukrainienne Ukrinform. Le rapport n'a pas précisé sur quoi se basait exactement l'estimation ukrainienne.

Ce qui sera important vendredi

Les violents combats se poursuivent en Ukraine. L'armée ukrainienne est toujours sous pression, notamment dans la région orientale de Donetsk, près de la ville d'Avdiivka.

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Source: www.stern.de

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