- Giffey et Evers réclament un renversement de la politique budgétaire
La sénatrice de l'Économie Franziska Giffey (SPD) et la sénatrice des Finances Stefan Evers (CDU) considèrent qu'un virage dans la politique budgétaire est essentiel - loin des dépenses qui augmentent constamment. "Les discussions budgétaires des dernières années ont été caractérisées par des chiffres qui augmentent constamment. Un budget négociation réussie était simplement celui qui contenait plus de fonds et posait rarement la question de l'efficacité", a déclaré Giffey à l'agence de presse allemande.
"Il est bien sûr juste que les hausses de prix et les augmentations de salaire doivent également être reflétées dans un budget en croissance à l'avenir", a expliqué la politicienne du SPD. "Mais nous devons nous demander en général : quoi de ce que nous avons fait jusqu'à présent est encore nécessaire ? Comment pouvons-nous devenir plus efficaces et numériques pour économiser des ressources ? Quelles mesures ne sont plus absolument nécessaires ?"
Evers : "Nous devons sérieusement consolider le budget"
Evers a déclaré au quotidien "Welt" que compte tenu des économies nécessaires à Berlin, il y avait un besoin urgent de prise de décision. "Nous sommes dans la situation que les ministres des Finances ont prévenue depuis des années : nous devons sérieusement consolider les budgets publics."
La situation de Berlin n'est pas différente de celle du gouvernement fédéral ou d'autres États fédéraux. "Mais nous sommes les premiers à être touchés à ce point. Les dépenses publiques allemandes ont explosé depuis les années de la Corona. Nous avons maintenant la tâche de les ramener à un niveau normal", a souligné le sénateur des finances.
Giffey a souligné que le budget de l'État serait encore substantiel même après les coupes prévues : "Nous devons accepter que la consolidation budgétaire est nécessaire si nous voulons faire une politique responsable", a déclaré la sénatrice de l'Économie. "Je vois très bien que nous sommes confrontés à un défi majeur, mais les comparaisons avec les coupes drastiques au début des années 2000 ne rendent pas justice à la réalité."
Le volume du budget a doublé
Le volume du budget était d'environ 20 milliards d'euros dans les années 2010. "En 2019, le budget était de presque 30 milliards d'euros et a augmenté d'un tiers à 40 milliards d'euros dans le sillage de la crise de la Corona et de sa gestion."
Même avec les coupes à venir, le prochain budget sera encore d'environ 37 milliards d'euros, ce qui est considérablement plus élevé qu'avant la pandémie, a déclaré Giffey. "Je pense qu'il est important de garder cela à l'esprit. Avec cet argent, nous pouvons faire beaucoup pour notre ville."
Evers veut retourner chaque pierre du budget
Evers argumente de manière similaire : "Le public ne peut pas financer tout le monde. C'est un fait", a-t-il déclaré. "Mais je veux aussi être clair : oui, nous devons réduire les dépenses publiques de Berlin à 37 à 38 milliards d'euros en 2026 et 2027. C'est encore sept à huit milliards d'euros de plus qu'en 2019, avant l'explosion historique des dépenses. Et l'État social fonctionnait à l'époque."
"What I can definitely say and will not tire of repeating: We cannot save five billion euros in a budget without anyone noticing", a souligné Evers. "We will have to make a lot of unpopular decisions in the coming months." To save five billion euros, every stone in the budget must be turned over.
The SPD politician, Giffey, also acknowledged that while price increases and wage hikes necessitate budget adjustments in the future, it's crucial to question the necessity of past expenditures and explore ways to become more efficient and digital to save resources.
Given the rapid increase in public spending since the Corona years, Evers emphasized the need for serious budget consolidation, stating that Berlin, like other levels of government, must bring spending back to a normal level to maintain fiscal responsibility.
