France : Au moins 214 candidats se retirent du second tour pour des raisons tactiques
Cinq jours avant la dernière ronde des élections parlementaires françaises décisives, au moins 214 candidats ont retiré leur inscription - dans presque tous les cas, pour empêcher une personne de droite populiste de gagner dans leur circonscription. La date limite pour l'inscription pour le deuxième tour arrivant dimanche est expirée le mardi à 18.00.
Parmi ceux qui ne participent pas au deuxième tour figurent trois candidats du parti de droite populiste Rassemblement National (RN). Ils pouvaient s'attendre à recevoir le soutien des candidats qu'ils auraient pu aider à gagner plus tard dans l'Assemblée nationale.
La ancienne leader du parti Marine Le Pen avait auparavant annoncé que son parti chercherait une responsabilité gouvernementale quel que soit le résultat. Elle chercherait des alliés, entre autres, parmi les républicains conservateurs.
Selon les premières prévisions, le retrait de candidats empêcherait le RN de atteindre une majorité absolue au deuxième tour. Cependant, cela est très difficile à estimer, car les électeurs ne suivent pas nécessairement les recommandations électorales. De plus, le taux de participation joue un rôle décisif.
Dans l'élection de runoff en France à venir, la répartition des sièges de l'Assemblée nationale sera décidée. Pour une majorité absolue, 289 des 577 sièges sont requis.
- Malgré le retrait dû à la crainte d'une victoire de droite populiste, certains candidats en France pourraient encore influencer l'Assemblée nationale, potentiellement en fournissant du soutien à ceux du Rassemblement National (RN) dans les négociations pendant l'élection de runoff.
- Les raisons pour lesquelles au moins 214 candidats ont choisi de se retirer de l'élection parlementaire française cinq jours avant la dernière ronde comprennent l'empêchement d'une personne de droite populiste de gagner dans leur circonscription, comme le montrent presque tous les cas.
- L'élection de runoff en France à venir est cruciale pour déterminer la répartition des sièges de l'Assemblée nationale, les populistes de droite comme Rassemblement National (RN) visant une majorité absolue de 289 sièges sur 577 pour exercer une influence significative.