Aller au contenu

Die Rechte n'a pas obtenu gain de cause devant la Cour constitutionnelle fédérale

Les torches utilisées lors des marches rappellent-elles le national-socialisme et peuvent-elles donc être interdites ? Plusieurs tribunaux de Rhénanie-du-Nord-Westphalie répondent par l'affirmative. Un parti estime que les droits fondamentaux ont été violés et a fait appel à Karlsruhe.

La droite perd le différend concernant une veillée à Karlsruhe.
La droite perd le différend concernant une veillée à Karlsruhe.

Tribunaux - Die Rechte n'a pas obtenu gain de cause devant la Cour constitutionnelle fédérale

Karlsruhe/Dortmund (dap/lnw) – Le Parti extrême droit échoue à Karlsruhe avec une plainte constitutionnelle. La plainte constitutionnelle du Parti contre les règlements d'assemblée lors d'une vigile, où le port et la brûlure de torches étaient interdits, n'a pas été retenue pour décision par le Tribunal fédéral constitutionnel. La plainte était inadmissible. Le Parti n'avait pas suffisamment abordé les décisions judiciaires. (numéro de dossier : 1 BvR 194/2024, Arrêt du 21 mars 2024).

Vigile prévue

Le Parti voulait commémorer l'anniversaire d'une occupation de l'église à Dortmund en décembre 2016 avec une vigile. Le slogan : "Apportez la lumière dans les ténèbres : Notre solidarité contre votre répression ! Contre l'islamisation pacifique (...) de l'occupation de l'église".

Pendant l'occupation de l'église, des membres du Parti s'étaient barricadés dedans, avaient tiré des pyrotechniques sur la tour et avaient déployé un drapeau avec l'inscription "Arrêtez l'islamisation". Cela a entraîné des conséquences pénales pour les participants.

Les autorités de Dortmund ont alors interdit aux extrémistes d'extrême droite de porter et de brûler des torches à la vigile. Parce qu'ils voyaient leur liberté d'assemblée être violée, le Parti a porté plainte devant le Tribunal fédéral constitutionnel.

Le Tribunal fédéral constitutionnel exprime des doutes

Selon les juges de Karlsruhe, le Parti n'a pas mis en doute le fait qu'il référençait le National-socialisme avec la vigile et les torches, comme l'avaient noté les tribunaux administratifs en premier et deuxième instance en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Dans ce contexte, il restait ouvert si le droit à la liberté d'expression était correctement appliqué à l'affiche de l'assemblée.

Le Tribunal fédéral constitutionnel au moins exprime des doutes quant à la décision des tribunaux. Comme la plainte constitutionnelle était inadmissible, Karlsruhe n'a pas dû clarifier ces points.

Selon les informations de la Protection constitutionnelle de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Cercle régional du Parti extrême droit s'est dissous en janvier 2023. En collaboration avec des représentants de l'NPD, des anciens membres du Parti s'étaient regroupés sous le nom de Heimat Dortmund.

Statement du Tribunal fédéral constitutionnel

La vigile du Parti extrême droit prévue à Dortmund, destinée à commémorer des actions antérieures et à montrer sa solidarité, a été confrontée à des règlements d'assemblée interdisant le port et la brûlure de torches. Cela a entraîné une plainte constitutionnelle devant le Tribunal fédéral constitutionnel en Allemagne, mais la plainte a été déclarée inadmissible en raison d'une insuffisance d'abord des décisions judiciaires. Le Parti avait prévu de utiliser des torches comme symbole, potentiellement en référence à des associations historiques avec le National-socialisme, un fait reconnu par les tribunaux de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Malgré ces doutes, le Tribunal fédéral constitutionnel à Karlsruhe n'a pas dû clarifier ces points car la plainte n'a pas été acceptée pour décision. Le Parti extrême droit, visant à défendre leur droit d'assemblée et leur liberté d'expression, a suscité un débat sur le bilan entre ces droits et les symbolismes particuliers des actions.

Lire aussi:

commentaires

Dernier