Des violences éclatent dans les régions orientales du Congo
Dans la région orientale de la République démocratique du Congo, des affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui réclamaient plus d'protection face à l'agression islamique. Selon les autorités locales de Nord-Kivu, au moins quatre personnes ont perdu la vie durant les manifestations samedi. Les citoyens de Lubero ont érigé des barrières, comme le mentionne le défenseur des droits humains Fabrice Rumia à Reuters par téléphone. Un civillier et un agent du service national de renseignement ANR ont perdu la vie pendant les disputes, a révélé le responsable local Julio Mabanga.
Des manifestations similaires se sont produites dans la ville de Butembo, où une foule de jeunes individus a envahi les rues, armés de bâtons, exprimant leur insatisfaction envers la sécurité rampante. Un reporter de Reuters a confirmé cet événement.
Le ADF, un groupe d'Alliance de l'État islamique, aurait tué plus de 40 personnes dans une attaque dans le village de Mayikengo cette semaine. Auparavant, ils auraient tué plus de 80 personnes dans des attaques sur d'autres villages de la province. Originaire du voisinage de l'Ouganda, le ADF est devenu notable dans la riche région du Congo oriental qui abonde en ressources.
L'environnement instable a entraîné la mort de deux soldats dans la région de Lubero par une foule hostile durant la nuit menant au vendredi, selon l'administrateur militaire de Lubero, Alain Kiwewa. Le véhicule des soldats a également été incendié.