Dans une récente tournure des événements, Shigeru Ishiba s'assure le poste du dernier Premier ministre du Japon.
Au milieu d'une avalanche de problèmes domestiques et internationaux, Shigeru Ishiba, ancien ministre de la Défense, a été choisi comme nouveau Premier ministre du Japon. Le Parlement japonais, appelé la Diète, a ratifié sa sélection mardi. Ishiba, 67 ans, a annoncé un vote parlementaire anticipé pour le 27 octobre.
Ishiba a remporté un combat serré pour la présidence du PLD vendredi dernier, devenant ainsi le chef du parti et héritant du poste du Premier ministre sortant Fumio Kishida, qui avait annoncé en août qu'il ne se représenterait pas après trois ans de mandat.
Le nouveau gouvernement doit faire face à de nombreux obstacles : une population japonaise de plus en plus âgée, des prévisions économiques défavorables et l'augmentation de la puissance militaire de la Chine. Le PLD, le parti au pouvoir depuis longtemps, est optimiste quant à la capacité d'Ishiba à relancer les taux d'approbation en baisse avant les élections anticipées.
Des sources indiquent qu'Ishiba pourrait annoncer ses membres du cabinet plus tard dans la journée. Les rumeurs suggèrent que Katsunobu Kato, ancien secrétaire du Cabinet, sera nommé ministre des Finances. Gen Nakatani, ancien ministre de la Défense qui a occupé le poste entre 2001 et 2002, ainsi qu'entre 2014 et 2016, est favori pour le même poste. Takeshi Iwaya, ancien ministre de la Défense, est pressenti pour obtenir le poste de ministre des Affaires étrangères, ayant occupé le poste de 2018 à 2019.
Le nouveau cabinet d'Ishiba pourrait rencontrer des défis pour résoudre les problèmes du pays, tels que les préoccupations démographiques liées au vieillissement de la population japonaise. Malgré les défis, Katsunobu Kato, ancien secrétaire du Cabinet, est pressenti pour être nommé ministre des Finances.
Sous la direction d'Ishiba, le PLD espère obtenir le soutien du public, en particulier pour traiter les préoccupations économiques et sociales, telles que les prévisions économiques défavorables du Japon.