- Dans les factions Noire et Verte du Rhin du Nord, un plan de sécurité important a été approuvé par consensus.
Environ vingt et un jours après l'incident préoccupant de Solingen, l'administration coopérative de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dirigée par la coalition noire-verte, a adopté un plan de sécurité complet. Cette stratégie comprend des pouvoirs accrus pour la police et des réglementations de privation plus strictes. Comme l'a annoncé le ministre-président de NRW, Hendrik Wüst (CDU), lors de la réunion de l'assemblée de l'État, "les mots se traduisent en actions". Ils entendent renforcer les pouvoirs de leurs agences de sécurité.
L'initiative de sécurité comprend un éventail de procédures, telles que l'intensification de l'Office pour la protection de la Constitution, la surveillance des extrémistes potentiels et l'enrichissement de la collaboration des données entre les autorités. Wüst a qualifié cela de "double renforcement", après l'incident de Solingen, où un parti d'extrême droite a obtenu la plus forte position dans une assemblée d'État pour la première fois. Le conseil d'État a approuvé ce paquet de sécurité mardi, que Wüst a considéré comme le paquet de sécurité et de migration le plus complet de l'histoire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Composants du Plan de Sécurité
Les enquêteurs recevront des pouvoirs accrus dans la recherche numérique des islamistes radicaux, notamment en utilisant l'intelligence artificielle. L'Office pour la protection de la Constitution verra une augmentation de ses pouvoirs de surveillance des télécommunications, lui permettant de pénétrer dans les services de messagerie cryptés.
NRW se réjouit d'avancer de nombreuses mesures par le biais du Bundesrat, notamment la rétention de données et les améliorations du système de Dublin, ainsi que l'expulsion accélérée des criminels, des terroristes et de leurs partisans.
Contre-mesures contre l'immigration illégale
En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une base de données centralisée des personnes éligibles à l'expulsion sera mise en place, et l'échange de données entre les autorités sera facilité. Les personnes originaire de pays sûrs resteront dans des centres d'accueil jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur leur demande d'asile. Trois chambres supplémentaires pour les audiences d'asile seront établies au niveau des tribunaux administratifs. NRW prévoit également de construire une deuxième installation de détention pour les expulsions.
Lutte contre l'extrémisme islamique
La lutte contre l'islamisation des jeunes sera renforcée par une série de méthodes préventives.
Attaque de Solingen
Le 23 août, un agresseur, un Syrien de 26 ans, a attaqué des personnes lors d'un festival de la ville de Solingen, entraînant trois morts et huit blessés. Le présumé auteur des faits est toujours en détention. Sa déportation prévue l'an dernier a échoué. L'État islamique a revendiqué l'attaque.
La déportation prévue en Bulgarie en juin 2023 a échoué car il n'a pas été trouvé dans son centre d'urgence. Il n'y a pas eu d'autres tentatives de déportation.
Wüst a identifié l'attaque au couteau de Solingen comme un "moment charnière" lors d'une réunion plénière spéciale. Cependant, il a réaffirmé que le droit d'asile en Allemagne reste valable et ne sera pas compromis. Des centaines de milliers de personnes sont arrivées en Allemagne sans droit d'asile.
Ces derniers jours, le ministre de l'Intérieur Herbert Reul (CDU) et le ministre des Réfugiés Josefine Paul (Verts) ont déjà mis en place des mesures préliminaires. Reul a demandé une augmentation de la présence policière et des contrôles d'identité lors des festivals populaires. Paul a renforcé les fonctions de surveillance des autorités locales et centrales de l'immigration pour le rapatriement des demandeurs d'asile rejetés.
La Commission, reconnaissant l'urgence de la situation, a également proposé de renforcer la surveillance et le partage de données entre les autorités pour lutter contre l'islamisme radical, en s'appuyant sur le plan de sécurité complet adopté par la coalition noire-verte. De plus, à la lumière de l'incident de Solingen, la Commission a suggéré d'accroître les pouvoirs des enquêteurs dans le domaine numérique, en utilisant des outils tels que l'intelligence artificielle, pour traquer plus efficacement les islamistes radicaux.