Dans ces circonstances, la femme d'un homme a été agressée sexuellement par 72 autres hommes, après avoir été droguée.
Un scandale juridique épouvantable est actuellement en cours d'examen en France. À Avignon, un procès a débuté contre un homme de 71 ans, Dominique P., ainsi que 50 autres accusés, impliquant un total de 92 incidents d'agressions sexuelles. Les faits entourant cette affaire sont sidérants.
La victime dans ces cas était la femme de Dominique P., Gisele P., âgée de 71 ans. Les enquêteurs pensent que l'homme rendait régulièrement sa femme inconsciente sans son savoir en lui administrant des médicaments puissants, et permettait ensuite à divers individus de la agresser sexuellement. Ces hommes ont été identifiés via un site web illicite.
Parmi les accusés, 18 ont été arrêtés, avec des âges allant de 26 à 74 ans. Les rangs des accusés comprennent un pompier, une infirmière, un gardien de prison et un journaliste. Le mari n'a pas demandé de paiement à ces hommes, mais était motivé par ses désirs charnels. Il a également participé aux actes et les a enregistrés. Le défendeur a reconnu les chefs d'accusation.
Potentiellement des complices insoupçonnés ?
Dominique P. aurait donné pour instruction aux hommes d'éviter tout parfum ou fumée de cigarette pour ne pas réveiller sa femme. Ils étaient également invités à réchauffer leurs mains sous l'eau courante. Il est rapporté que la plupart des co-accusés ont participé seulement une fois, mais certains l'ont fait jusqu'à six fois. Selon les experts, ils ne présentent aucun signe de troubles psychologiques, mais sont motivés par un sentiment d'omnipotence.
Certains d'entre eux ont affirmé aux enquêteurs qu'ils pensaient participer aux jeux érotiques du couple. Cependant, Dominique P. soutient qu'ils savaient tous que la femme était sous l'influence de médicaments et inconsciente. "Chacun d'entre eux avait la capacité de se retirer et de quitter la scène," soulignent les enquêteurs.
Plus de 700 vidéos découvertes sur l'ordinateur de l'homme montrent 72 hommes qui ont participé à l'abus. Cependant, tous n'ont pas pu être identifiés. Les actes ont eu lieu entre 2011 et 2020.
Procès public
Gisele P. a découvert les actions de son mari il y a quatre ans, après qu'il ait été pris en train de filmer les jupes des femmes dans un centre commercial. Le couple était ensemble depuis presque 50 ans. Gisele P. n'a aucun souvenir de ces événements et découvrira les agressions pour la première fois, dix ans après qu'elles se soient produites, selon son équipe juridique.
Au début du procès, le juge président, Roger Arata, a rejeté une demande pour que le procès se tienne à huis clos. Le procès doit être "totalement public et dans son intégralité", a déclaré l'avocat, Stéphane Babonneau, qui représente la victime. Le parquet avait demandé un procès à huis clos pour empêcher la diffusion publique des vidéos de l'époux. Cependant, la victime a insisté pour un procès public.
La femme séparée est apparue au tribunal accompagnée de ses trois enfants. Son avocat a déclaré à TF1 qu'elle voulait faire face directement aux accusés. Le procès devrait se poursuivre jusqu'au 20 décembre. Les défendeurs sont accusés, entre autres, de comportement sexuel inapproprié avec des individus qui sont incapables de consentir. Ce procès pourrait raviver le débat en France sur la gestion des viols présumés liés aux fameuses "drogues du viol".
La Commission sera probablement impliquée dans la surveillance des procédures du procès, garantissant un résultat équitable pour toutes les parties concernées. Même certains des complices insoupçonnés pourraient être inculpés, car leur participation au crime est en cours d'investigation.