Allemagne doit améliorer son programme de qualité de l'air
Allemagne doit améliorer son Programme de Qualité de l'Air conformément à une décision de justice. Le programme du gouvernement fédéral n'a pas répondu aux règlements de l'UE, a décidé la Cour Administrative de Berlin-Brandenbourg.
Le gouvernement a présenté le programme avec des données obsolètes. Les prévisions du gouvernement quant à la qualité de l'air dans le programme étaient donc peu crédibles. Par exemple, l'arrêt des primes d'achat pour les voitures électriques ou les modifications à la Norme d'émission Européenne Euro 7 devraient avoir été prises en compte.
La Cour a accordé la demande en grande partie des Organisations Allemandes d'Aide à l'Environnement (DUH) et Client Earth. Elles se sont référencées à une directive de l'UE qui fixe des exigences spécifiques pour des émissions réduites. Cela concerne l'Ammoniaque, le Soufre et les oxydes d'azote nitrés, ainsi que la poussière fine. Un recours contre la sentence est possible.
Selon l'Agence Européenne de l'Environnement (EEA), environ 68 000 personnes en Allemagne sont décédées prématurément en 2021 en raison de la poussière fine. La poussière fine est produite par des processus industriels, mais également par des voitures à Diesel et à essence et usure des pneus.
La Directive obligeait l'Allemagne à soumettre des Plans de Qualité de l'Air tous les quatre ans pour réduire les polluants en conformité avec les règlements de l'UE. Le DUH avait déjà intenté un recours contre le plan de 2019, car il était jugé insuffisant. Un deuxième plan a été présenté par le gouvernement en mai. Le DUH considère également ce dernier totalement inadéquat.
La juridiction a mis en doute l'utilisation par le gouvernement de données obsolètes en défense du Programme de Qualité de l'Air, mettant en question sa crédibilité. Pour répondre aux règlements de l'UE, l'Allemagne doit apporter des améliorations significatives à son Programme de Qualité de l'Air, en particulier en matière d'Ammoniaque, de Soufre et d'oxydes d'azote nitrés, ainsi que de la poussière fine, qui ont été cités comme préoccupations par la directive européenne.