Aller au contenu

Accident avec une ambulance : les deux parties paient la moitié

Lorsqu'un véhicule de secours circule avec ses gyrophares et sa sirène, la prudence est de mise pour tous les usagers de la route. Après un accident entre une ambulance et une voiture à un feu rouge à Wetzlar, les deux parties devront payer chacune la moitié de la facture.

Vue de la Justitia au-dessus de l'entrée d'un tribunal de grande instance. Photo.aussiedlerbote.de
Vue de la Justitia au-dessus de l'entrée d'un tribunal de grande instance. Photo.aussiedlerbote.de

Décision de justice - Accident avec une ambulance : les deux parties paient la moitié

Si un automobiliste entre en collision avec une ambulance alors que le feu est vert à un carrefour, il peut être légal de partager les dommages matériels en deux. C'est ce qui ressort d'une décision du tribunal régional supérieur (OLG) de Francfort publiée lundi. Selon cette décision, le conducteur ou la conductrice d'une ambulance ne peut traverser un carrefour au rouge que s'il s'est assuré que les autres usagers de la route le perçoivent et s'y préparent. (numéro de dossier 17 U 121/23)

Dans le cas concret, les parties se disputaient des dommages et intérêts suite à un accident de la route à Wetzlar. Un automobiliste et une voiture d'intervention s'étaient approchés en même temps d'un carrefour réglé par des feux. Le feu était passé au vert pour la voiture, alors qu'il était au rouge pour le véhicule d'urgence. Comme une voiture stationnée devant la voiture ne s'est pas mise en marche malgré le feu vert, l'automobiliste a changé de voie et s'est engagé dans le carrefour. C'est là qu'il est entré en collision avec la voiture d'intervention qui circulait avec le feu bleu et la sirène allumés. Les deux véhicules ont été endommagés.

La propriétaire de la voiture a intenté une action en justice contre l'exploitant du service de secours pour obtenir le paiement de 75 % des dommages. Le tribunal de grande instance avait déjà décidé auparavant que les dommages seraient partagés à parts égales. Après un appel des deux parties, la Cour d'appel a confirmé la décision du tribunal régional.

Du point de vue de la Cour d'appel, le conducteur de l'ambulance a manqué à son devoir de diligence en utilisant des droits spéciaux. Les véhicules des services d'urgence sont certes exemptés des dispositions du code de la route lors des interventions, mais la sécurité routière a toujours la priorité sur la progression rapide du véhicule d'urgence. Dans le cas en question, le conducteur de la voiture avait également commis une grave infraction au code de la route en ne faisant pas attention aux signaux spéciaux du véhicule d'intervention. "Un conducteur prudent aurait au moins supposé que la situation routière n'était pas claire et aurait adapté sa conduite en conséquence", a expliqué le tribunal pour justifier sa décision, qui n'est pas susceptible d'appel.

Lire aussi:

Source: www.stern.de

commentaires

Dernier