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Selon le Sud, les troupes nord-coréennes ont été victimes d'explosions de mines terrestres dans la zone démilitarisée (DMZ) au cours des derniers mois.

L'armée sud-coréenne rapporte que des soldats nord-coréens ont été tués à de nombreuses reprises par des détonations de mines terrestres lors de la pose d'explosifs à la frontière avec le Sud au cours des derniers mois.

Barricades près du pont de l'Unification, qui mène à Panmunjom dans la zone démilitarisée (DMZ), le...
Barricades près du pont de l'Unification, qui mène à Panmunjom dans la zone démilitarisée (DMZ), le 11 juin 2024 à Paju, en Corée du Sud.

Selon le Sud, les troupes nord-coréennes ont été victimes d'explosions de mines terrestres dans la zone démilitarisée (DMZ) au cours des derniers mois.

Depuis janvier, des soldats nord-coréens ont planté des mines terrestres et construit des barrières anti-char, semblant, aux yeux du Joint Chiefs of Staff (JCS) sud-coréen, à divers endroits le long de la Zone démilitarisée (ZDM) séparant la Corée du Nord et de la Corée du Sud.

Le JCS a signalé que certains soldats nord-coréens ont été tués ou blessés à la suite d'explosions de mines terrestres, sans fournir de détails supplémentaires sur les blessés.

Le militaires sud-coréens veillent de près sur les activités militaires nord-coréennes près de la frontière, d'après le JCS.

Cette nouvelle émerge à un moment de tension accrue sur la péninsule coréenne, où le leader nord-coréen Kim Jong Un a intensifié son discours agressif et abandonné sa politique de poursuite de la réunification pacifique avec la Corée du Sud.

Récemment, des milliers de ballons remplis de déchets ont atterri au Sud, tandis que le gouvernement sud-coréen a repris les émissions de propagande via des haut-parleurs le long de la frontière.

La semaine dernière, Kim Yo Jong, la sœur et porte-parole de Pyongyang de Kim Jong Un, a lancé une menace en disant que la reprise de ces émissions pouvait entraîner une situation périlleuse, avertissant que la Corée du Sud pourrait faire face à une contre-réaction indéfinie du Nord si elle persiste avec l'action et échoue à empêcher les activistes de diffuser des tracts anti-nord-coréens à travers la frontière.

La ZDM de 160 miles longue a été créée à la fin de la guerre de Corée en 1953, divisant la péninsule coréenne approximativement en deux sous un accord entre la Corée du Nord et la Chine d'une part et les alliés occidentaux (connu sous le nom de Commandement des Nations Unies) de l'autre.

Bien qu'un traité de paix formel n'ait jamais été signé, laissant les deux Corées dans un état permanent de guerre, la ZDM est devenue l'une des frontières les plus fortifiées mondiales, entourée de miles de fil de barbelé, de mines terrestres et patrouillée par des soldats de chaque nation pendant des décennies.

Dans son communiqué du mardi, le JCS a signalé que les troupes nord-coréennes ont également démantelé des pistes de chemin de fer et des lampadaires le long des routes approchant la frontière sous les ordres de Kim Jong Un.

Il est incertain si ces mesures visent à renforcer la Ligne de Démarcation Militaire (LDM) qui coupe la ZDM au centre en tant que frontière officielle entre les deux Corées, selon le JCS.

Le JCS a également déclaré que ces mesures sont une tentative de North Korea pour renforcer les contrôles internes, telles que l'arrêt de résidents et de soldats nord-coréens de défection vers le Sud.

Indépendamment, les troupes sud-coréennes ont tiré des tirs de avertissement après que des soldats nord-coréens travaillant dans la ZDM ont traversé le Sud pour la deuxième fois sous deux semaines le mardi, selon le JCS.

Environ 20 à 30 soldats nord-coréens, armés de outils de travail, ont traversé la LDM dans la ZDM vers 8 h 30 heure locale, selon le JCS.

Ils sont retournés au Nord suivant les tirs de avertissement et les messages d'annonces sonores sud-coréennes, avec l'intrusion semblant inintentionnelle, car aucune activité anormale n'a été détectée après le retrait des soldats nord-coréens.

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