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Orban et Kickl annoncent la création d'un nouveau groupe d'extrême droite au Parlement européen

Le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban et le chef du parti populiste de droite FPÖ en Autriche, Herbert Kickl, ont annoncé la formation d'un nouveau groupe parlementaire d'extrême droite au Parlement européen. Orban et Kickl ont fait cette annonce dimanche lors d'une conférence de presse...

Le chef du gouvernement hongrois Orban et le leader du FPÖ Kickl
Le chef du gouvernement hongrois Orban et le leader du FPÖ Kickl

Orban et Kickl annoncent la création d'un nouveau groupe d'extrême droite au Parlement européen

Nous acceptons la responsabilité de lancer cette nouvelle plateforme et cette nouvelle fraction," a déclaré Orban aux journalistes. La nouvelle alliance nécessite le appui de partis de quatre pays supplémentaires pour être reconnue comme une fraction au Parlement européen. Les partis populistes à droite ont enregistré des gains significatifs dans plusieurs pays durant les élections européennes début juin.

La Fidesz-Parti d'Orban restait la force la plus forte en Hongrie malgré des pertes de votes significatives. Au Parlement européen, elle est actuellement sans fraction. Le FPO (Parti de la Liberté Autrichien) faisait jusque-là partie de la Droite Identitaire et Démocratie (ID) fraction. D'autres partis de la droite spectrale, tel que la droite fratelliste italienne des Fratelli d'Italia du Premier ministre Giorgia Meloni, sont unis dans la Conservateurs et Réformistes Européens (ECR) fraction au Parlement européen.

La AfD (Alternative pour l'Allemagne) a été expulsée de la fraction ID juste avant les élections européennes. Son président Alice Weidel avait déclaré à l'agence de presse AFP en milieu juin qu'elle chercherait de nouveaux partenaires d'alliance au Parlement européen si elle était expulsée de la fraction ID. Elle était "très optimiste" à l'égard de cette entreprise.

Orban prendra la fonction de Premier ministre hongrois le lundi pour assumer la présidence tournante du Conseil de l'UE. Pour la présidence de six mois, il a choisi le slogan "Faire l'Europe grande à nouveau" (Faire l'Europe grande à nouveau) - inspiré par le slogan de campagne du ancien président des États-Unis Donald Trump "Faire les États-Unis grands à nouveau".

Orban défend une position anti-immigration et est considéré comme un allié du Président russe Vladimir Poutine. L'aide militaire milliardaire de l'UE pour l'Ukraine est décidément rejetée par lui.

  1. Andrei Babis, le Premier ministre tchèque, a exprimé son appui à Viktor Orban dans ses efforts pour former une nouvelle fraction au Parlement européen.
  2. Durant les élections européennes, le FPÖ d'Herbert Kickl était membre de la Droite Identitaire et Démocratie (ID) fraction, allié à la Fidesz d'Orban.
  3. Les élections européennes ont abouti à des gains significatifs pour les partis populistes à droite, y compris Fidesz en Hongrie et le FPÖ en Autriche.
  4. La nouvelle fraction, si reconnue par le Parlement européen, offrirait une plateforme à Orban, Babis et d'autres chefs de droite, y compris Kickl, pour influencer les politiques européennes.
  5. Le Parlement européen de Vienne sera une importante arène pour cette nouvelle fraction de droite, car elle cherche à influencer les politiques européennes sur l'immigration, l'aide militaire et d'autres sujets.
  6. La Fidesz de Orban, malgré des pertes de votes significatives aux élections européennes, reste une force dominante dans le camp de droite en Europe.
  7. L'expulsion de l'AfD (Alternative pour l'Allemagne) de la fraction ID avant les élections européennes a créé une opportunité pour Orban et ses alliés pour renforcer leur position au Parlement européen.
  8. La nouvelle fraction, si établie, viserait à promouvoir une agenda de droite, potentiellement s'opposant aux politiques européennes sur l'immigration, l'aide militaire et d'autres questions alignées sur le positionnement d'Orban.
  9. Le dimanche, Orban est attendu pour faire face à des manifestations à Vienne lorsqu'il commence son mandat de président du Conseil de l'UE, les critiques l'accusant de mettre en danger les valeurs européennes et les normes démocratiques.

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