Macron promet une nouvelle approche de la gouvernance, écartant la possibilité d'une démission prématurée.
Macron, conscient de l'appel à la transformation de la part du public français, a reconnu le mauvais résultat de son parti aux élections européennes. Il a mis en évidence la nécessité d'actions décisives et audacieuses pour combattre l'instabilité et l'anarchie dans le pays. Le Président a souligné une politique enfant-famille révisée, la protection des jeunes et la lutte contre toutes les formes de discrimination comme priorités clés. Il a également mentionné la poursuite de la justice sociale comme un vif désir.
Macron a exprimé son espoir pour un gouvernement d'avenir qui réunirait les Républicains de vues diverses qui ont montré du courage face à l'extrémisme, a déclaré-t-il.
Le Premier ministre Gabriel Attal a également affirmé avoir entendu le message des résultats des élections européennes. Le gouvernement doit améliorer sa direction en matière de gouvernance et chercher des alliances avec la société civile française, a-t-il déclaré.
Dans la France d'aujourd'hui, les populistes de droite liés à Marine Le Pen gagnent en popularité. Suivant l'écrasante victoire de la formation de Le Pen, Rassemblement National (RN), aux élections européennes du 9 juin, Macron a dissous l'Assemblée nationale et a appelé à des élections anticipées.
Une enquête samedi publiée par le quotidien "Le Parisien" et France Radio a révélé que l'RN recueille actuellement 35,5% des voix, avec l'alliance électorale de gauche et verte Nouveau Front populaire qui suit de près à 29,5%. Le camp libéral de Macron tombe derrière avec 19,5% des voix.
Le Pen a proposé la démission de Macron vendredi, affirmant que c'était la seule façon d'éviter un blocage politique.
Bien qu'il soit libre de choisir un premier ministre, Macron dépend de cette personne obtenant une majorité à l'Assemblée nationale. Cela pourrait entraîner une cohabitation, où le Président et le Premier ministre appartiennent à des partis différents. Il y a des inquiétudes quant à ce que les populistes de droite, l'alliance électorale de gauche et le camp du gouvernement puissent s'obstruire mutuellement à perpétuité.
Lire aussi:
- Ce qui change en décembre
- Des activistes allemands s'expriment à Dubaï sur les souffrances en Israël et dans la bande de Gaza
- Fusion nucléaire - engouement ou solution aux problèmes énergétiques ?
- Le chaos hivernal paralyse certaines parties du sud de l'Allemagne - Trafic aérien et ferroviaire interrompu