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Macron affirme son intention de rester président jusqu'à la fin de son mandat en 2027.

À l'approche des élections législatives en France, le président Emmanuel Macron a confirmé son engagement à aller jusqu'au bout de son mandat, quel que soit le résultat des élections. Il assure à la population française qu'il continuera à être leur président jusqu'en mai 2027, comme indiqué...

Macron à Paris en avril
Macron à Paris en avril

Macron affirme son intention de rester président jusqu'à la fin de son mandat en 2027.

Macron a admis que c'est le moment d'une importante dérive dans la manière de gouverner après les élections. Il prend en compte le souhait du public français d'une évolution. Macron a mis en évidence la nécessité d'actions plus dures et décisives pour combattre l'ambiguïté et l'anarchie présentes dans le pays. Il a souligné une nouvelle politique enfantine, la protection de la jeunesse et la lutte contre toutes sortes de discrimination comme priorités majeures. En outre, il a abordé la forte demande de "l'égalité sociale".

Dans sa vision, le gouvernement arrivant serait "apporteur de figures républicaines diverses ayant eu la grosse tête de prendre sur les extrêmes", selon Macron.

Actuellement, les populistes de droite alignés avec Marine Le Pen, tels que Rassemblement National (RN), gagnent de l'avance en France. Le RN a obtenu une victoire nette aux élections européennes du 9 juin, poussant Macron à dissoudre l'Assemblée nationale et à appeler à des élections anticipées.

Selon un sondage publié dans le journal "Le Parisien" et Radio France le samedi dernier, le RN obtenait actuellement 35,5% des voix, l'alliance électorale de gauche et verte Nouveau Parti Populaire arrivant en deuxième place avec 29,5%. Le camp libéral de Macron se trouve en troisième place avec 19,5% des voix.

Techniquement, Macron dispose du pouvoir d'apporter un premier ministre, mais sa dépendance à cette personne obtenant une majorité à l'Assemblée nationale pourrait entraîner une cohabitation, où le Président et le Premier ministre appartiennent à des partis différents. Il y a des inquiétudes grandissantes selon lesquelles les trois blocs - les populistes de droite, l'alliance électorale de gauche et verte et le camp gouvernemental - pourraient continuellement s'obstruer l'un l'autre.

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