L'UE retarde le vote sur la surveillance des chats - Berlin met en garde contre les propositions de surveillance
Gardiens de l'Internet ont défendu des mesures plus durs contre l'exploitation d'enfants en ligne depuis longtemps. Au mois de mai, 2022, la Commissaire Ylva Johansson a proposé de faire obligation légale aux plateformes internet de passer en revue en masse les messages privés pour identifier du contenu d'exploitation d'enfants. Actuellement, des services comme Facebook, Instagram et Snapchat ne signalent que volontairement des contenus suspects à Bruxelles.
Les défenseurs de la vie privée considèrent cependant ces propositions législatives comme une violation des droits des citoyens. En mars, le Commissaire fédéral à la protection des données allemand, Ulrich Kelber, a appelé le gouvernement à bloquer les plans de l'UE, en disant que « la lecture massive et aléatoire de communications privées » devrait être interdite.
Il était possible que l'on atteigne un consensus sur la surveillance des chats à Bruxelles, avec un vote des Représentants permanents des États membres prévu pour jeudi. Cependant, il a été révélé au dernier moment que la majorité requise n'était pas présente.
L'affaire a été mis de côté : Protéger les enfants des "crimes heinux" reste une priorité des États membres, selon la Belgique, qui dirige actuellement les Conseils ministériels. Le dossier pourrait maintenant être transmis à l'Autriche, qui prendra la présidence tournante du Conseil de l'UE le 1er juillet.
Lire aussi:
- Ce qui change en décembre
- Des activistes allemands s'expriment à Dubaï sur les souffrances en Israël et dans la bande de Gaza
- Fusion nucléaire - engouement ou solution aux problèmes énergétiques ?
- Le chaos hivernal paralyse certaines parties du sud de l'Allemagne - Trafic aérien et ferroviaire interrompu