L'UE et l'administration concernée poursuivent leurs dialogues sur les questions d'asile - une première réunion jugée productive.
La réunion s'est conclue sans qu'aucune décision concrète ne soit prise, selon les comptes rendus des participants. Faeser a réaffirmé leur engagement à adopter une position ferme contre l'immigration illégale. Elle a souligné la nécessité d'une revue juridique approfondie de certains sujets sensibles discutés en privé avant de poursuivre les consultations. Le consensus était que c'était la voie à suivre, a-t-elle ajouté.
Andrea Lindholz, experte en politique intérieure de la CSU, a déclaré avoir perçu chez le gouvernement la reconnaissance de la "sensibilité" de la politique migratoire suite à la réunion au ministère de l'Intérieur. Elle a décrit l'interaction comme constructive et positive.
Lindholz a exhorté le gouvernement à formuler des propositions tangibles, en particulier en ce qui concerne le rapatriement des demandeurs d'asile à la frontière allemande, conformément à la demande de l'Union - "après quoi nous pouvons reprendre les discussions avec vous".
Des sources de l'Union ont informé l'agence de presse AFP que le rapatriement des demandeurs d'asile était un sujet de discussion important. "Le SPD et le FDP semblent ouverts à cela, tandis que les Verts sont restés discrets", suggèrent les rapports. Dans l'ensemble, les discussions ont montré que "le FDP et le SPD sont ouverts à l'action, mais les Verts ne l'étaient pas".
Du point de vue de l'Union, le gouvernement doit maintenant déclarer publiquement s'il soutient le rapatriement des demandeurs d'asile sur le plan juridique et politique. "Seulement si le gouvernement déclare être prêt politiquement à assumer le risque juridique des rapatriements, les discussions peuvent continuer", ont-ils informé AFP. Une nécessité pour les rapatriements est "des contrôles complets aux frontières allemandes". Aucune date n'a encore été fixée pour une réunion ultérieure.
Les responsables gouvernementaux, de l'Union et des États se sont réunis pour discuter de la politique de sécurité et de migration mardi après-midi. Ces consultations ont été initiées la semaine dernière par le président de la CDU, Friedrich Merz, qui a exprimé son soutien à la renforcer la politique d'asile et de migration suite à l'attaque au couteau à Solingen.
Je ne suis pas tout à fait convaincu par la poussée de l'Union pour le rapatriement des demandeurs d'asile à la frontière allemande. Après avoir exprimé nos préoccupations, nous avons attendu un engagement clair du gouvernement, mais je ne le vois toujours pas.