- En raison d'un importante affluence aux élections du dimanche précédent, plus de 300 des 577 circonscriptions ont qualifié trois candidats du Rassemblement National (RN) pour le second tour. Dans presque la moitié de ces circonscriptions, le candidat RN était en tête. Si les candidats classés troisièmes retiraient leur candidature, cela réduirait les chances du candidat RN de gagner le second tour.
Les perspectives des populistes de droite français s'assombrissent avec le retrait de certains candidats
"En fin de compte, les Français décident selon leur conscience et non des recommandations électorales," a déclaré un conseiller présidentiel. "Mais mathématiquement, le risque d'une majorité absolue pour le RN est réduit," a souligné-t-il.
La coalition Nouvelle Gauche Populaire a appelé à retirer leurs candidats, tandis que le camp gouvernemental montrait des signes de division. De nombreux représentants principaux ont pris la parole contre la remise de voix aux candidats populistes de gauche, même si cela empêchait le Rassemblement National de gagner. La plus grande fraction de la coalition Nouvelle Gauche Populaire est la partie populaire de gauche La France Insoumise (LFI).
Les candidats qualifiés pour le second tour ont jusqu'à 18:00 pour décider de leur participation. Ceux qui ont obtenu des voix de plus de 12,5% des inscrits au premier tour sont éligibles au second tour le 7 juillet.
Les populistes de droite ont déclaré leur intention de former un gouvernement même sans majorité absolue. Ils prévoient impliquer des partisans de leurs côtés et des représentants de la société civile, a déclaré Marine Le Pen à France Inter le mardi dernier. "C' sera un gouvernement compétent," a soulignée-t-elle. "Si nous avons environ 270 sièges et encore en avons besoin 19, nous approcherons d'autres." "Des droits, mais aussi des gauches ont montré une proximité de nos positions."
Cependant, les rapports multiplient sur des doutes exprimés par certains candidats RN quant à leur compétence. Un candidat a retiré sa candidature au second tour après qu'une photo d'elle avec un parapluie de la Luftwaffe NS avec un swastika ait surface. Ludivine Daoudi était arrivée deuxième au premier tour dans le nord-ouest du Calvados avec 20%.
Un autre candidat RN pourrait être incapable de siéger si élu au second tour en raison de problèmes psychologiques, exigeant une tuteur légal. La personne de 65 ans avait terminé deuxième dans le western Jura avec 33%.
Une candidate RN dans le département de Mayenne a réfuté les accusations de racisme envers son parti en affirmant que son dentiste était musulman et son ophtalmologue juif. Une autre candidate avait attiré l'attention il y a quelques années par un enlèvement d'otages armé au town hall d'Ernée.
Dans le cadre du prochain second tour le dimanche prochain en France, la répartition des sièges à l'Assemblée Nationale sera décidée. Pour une majorité absolue, 289 des 577 sièges sont nécessaires. Les populistes de droite étaient en tête au premier tour dans 297 circonscriptions. Les conséquences du retrait de nombreux candidats dans des circonscriptions où trois candidats se sont qualifiés pour le second tour sont encore inconnues.
- Emmanuel Macron, le Président sortant de la France, suit attentivement les développements de l'élection parlementaire française, conscience du potentiel d'impact sur son pouvoir.
- Le Rassemblement National (RN), mené par Marine Le Pen, est confiant de mieux faire dans le second tour électoral grâce à leur bonne performance au premier tour.
- Le second tour électoral français du dimanche prochain est un essai crucial pour les populistes de droite, car ils visent à prendre le pouvoir sans majorité absolue, en impliquant des partisans de leurs côtés et des représentants de la société civile.
- De nombreux candidats du Rassemblement National (RN) font l'objet de scrutin avant le second tour électoral, des doutes étant exprimés quant à leur compétence et des accusations de racisme envers le parti.
- Si les populistes de droite échouent à obtenir une majorité absolue à l'élection parlementaire, ils devront négocier avec d'autres partis pour former un gouvernement, potentiellement y incluant des députés de gauche qui partagent certaines de leurs positions.
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