Les gauchistes français s'obstinent à chercher un candidat de premier plan avant les prochains scrutins
Présidentiel d'extrême-gauche Jean-Luc Mélenchon, candidat aux fonctions de premier ministre, rencontre une opposition de ses camarades de parti. Les Verts et les Socialistes ont exprimé leur opposition. Le politique socialiste Raphaël Glucksmann l'a exprimé à une réunion de campagne, "Nous ne pouvons pas laisser notre camp être saboté par lui."
La chef des Verts Marie Tondelier a rejeté Mélenchon comme candidat au poste de premier ministre. Dans le cas d'une victoire de leur alliance, la Front Populaire Nouveau "travaillera ensemble" pour suggérer un candidat pour le poste de premier ministre. "Nous discutons jusqu'à ce que nous trouvions une solution acceptable à tous", a souligné Tondelier. Une personne calme est indispensable.
Plus de 220 politiciens et représentants de la société civile, selon un article de l'Opinion dans "Le Monde", ont appelé les candidats classés troisièmes à se retirer pour empêcher la victoire des populistes à droite. La loi électorale française impose aux électeurs de voter parmi les candidats de plusieurs partis au premier tour, suivi d'un second tour.
Le Président Emmanuel Macron, malgré sa promesse initiale de rester neutre dans la campagne, intervient constamment. Dans un podcast de près de deux heures le lundi soir, il a averti de possibles troubles civils si le camp de la gauche-vert ou du populisme à droite remporte l'élection. "C'est juste un stratagème de terreur", a commenté le politique conservateur à droite Eric Ciotti à propos de cela.
Les sondages récents suggèrent que la RN est autour de 36%, la Front Populaire Nouveau est presque à 30%, et le camp de Macron est autour de 20%.
Macron, dont le mandat présidentiel s'étend jusqu'en 2027 quelle que soit le résultat des élections, théoriquement conserve son indépendance dans la nomination du premier ministre. Pratiquement cependant, il nécessite un premier ministre qui commande la majorité à l'Assemblée nationale. Historiquement, le parti ayant obtenu le meilleur résultat au premier tour propose le candidat au poste de premier ministre.
Bardella, chef du populiste Rassemblement National (RN), a déjà annoncé qu'il ne acceptera le rôle de premier ministre qu'en cas d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Il est probable que Macron nomme un technocrate au poste de premier ministre – ou choisit de maintenir le gouvernement actuel pendant une période plus longue, peut-être jusqu'aux Jeux Olympiques.
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