Les États-Unis annoncent leur intention de faire atterrir un astronaute international sur la Lune
Alors que les États-Unis s'étaient déjà engagés à faire voler des astronautes internationaux autour de la lune lors de futures missions Artemis, l'annonce d'aujourd'hui va plus loin en permettant à l'un d'entre eux de marcher sur la surface de la lune, rejoignant ainsi un club d'élite qui ne compte jusqu'à présent que 12 membres.
"Aujourd'hui, en reconnaissance du rôle essentiel que jouent nos alliés et nos partenaires dans le programme Artemis, je suis fier d'annoncer qu'aux côtés des astronautes américains, nous avons l'intention de faire atterrir un astronaute international sur la surface de la lune d'ici la fin de la décennie", a déclaré M. Harris mercredi lors d'une réunion du Conseil national de l'espace de la Maison Blanche à Washington, DC. Le secrétaire d'État Antony Blinken et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan ont également participé à cette réunion.
Chaque mission d'alunissage prévue par Artemis pourra accueillir quatre astronautes, mais tous ne marcheront pas sur la Lune. Seuls deux astronautes par mission descendront à la surface de la lune, tandis que les deux autres se contenteront d'orbiter autour de la lune à bord du vaisseau spatial Orion ou d'une petite station spatiale appelée Gateway.
"La NASA s'est engagée à offrir trois possibilités aux astronautes de l'Agence spatiale européenne de se rendre à Gateway, une possibilité à un astronaute de l'Agence spatiale canadienne de se rendre à Gateway et une possibilité sur Artemis II, et une possibilité à un astronaute japonais (JAXA) de se rendre à Gateway", a déclaré un responsable de la NASA à CNN. "Au-delà d'Artemis II, ces opportunités d'équipage n'ont pas été affectées à des missions Artemis spécifiques.
La mission Artemis II devrait être la première mission humaine en orbite autour de la Lune depuis la fin du programme Apollo. L'équipage, dont le lancement est prévu en novembre 2024, comprend l'astronaute de l'Agence spatiale canadienne Jeremy Hansen, qui a présenté le vice-président mercredi.
"La NASA aurait pu choisir de faire cela seule, mais elle a intentionnellement choisi d'inclure le Canada et une liste croissante de partenaires internationaux. Cet exemple extraordinaire de leadership américain tire parti de notre expertise collective, et il est non seulement sincèrement apprécié, mais aussi nécessaire dans le monde d'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen.
Le lancement de la première mission d'alunissage - Artemis III - n'est pas prévu avant au moins la fin de l'année 2025, mais ce calendrier a déjà été remis en question, car l'agence spatiale suit de près le développement d'un véhicule SpaceX qui servira d'atterrisseur pour Artemis III et transportera les astronautes jusqu'à la surface lunaire.
"La NASA procédera à l'affectation d'équipages spécifiques à l'approche de chaque mission, au fur et à mesure que les paramètres de la mission et les critères de l'équipage seront définis", a déclaré le responsable de la NASA.
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Source: edition.cnn.com