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Les appels à l'abandon des énergies fossiles marquent le segment du sommet de la conférence des Nations unies sur le climat

Des appels pressants à accélérer considérablement la protection du climat et à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz ont marqué vendredi les discussions au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement de la conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï. Le chancelier allemand Olaf...

Photo de groupe avec les chefs d'État et de gouvernement à Dubaï.aussiedlerbote.de
Photo de groupe avec les chefs d'État et de gouvernement à Dubaï.aussiedlerbote.de

Les appels à l'abandon des énergies fossiles marquent le segment du sommet de la conférence des Nations unies sur le climat

"Nous ne pouvons pas sauver une planète en feu avec une lance à incendie de combustibles fossiles", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, en insistant sur la nécessité de mettre fin rapidement à leur utilisation. L'objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré ne pourra être respecté que si "nous cessons de brûler tous les combustibles fossiles", a-t-il précisé. Au lieu de cela, il faut accélérer le passage aux énergies renouvelables. Ce qui est en jeu, c'est "le destin de l'humanité".

Le roi britannique Charles III, qui participait pour la première fois en tant que chef d'État à une conférence sur le climat, a exigé des participants un "tournant décisif dans la lutte contre le réchauffement climatique". "La Terre ne nous appartient pas, nous appartenons à la Terre", a-t-il souligné. Jusqu'à présent, le monde n'est "pas sur la bonne voie" en matière de réduction des émissions.

D'autres chefs d'État et de gouvernement, parmi les plus de 140 qui ont fait le déplacement à Dubaï, ont également appelé à une action résolue contre le réchauffement climatique. Le président français Emmanuel Macron a demandé que le G7 des principaux pays industrialisés "montre l'exemple et s'engage à éliminer le charbon d'ici 2030". Le sommet (World Climate Action Summit) se déroule officiellement parallèlement aux délibérations de la conférence proprement dite et doit leur donner un élan supplémentaire.

Le président de la conférence sur le climat, Sultan Ahmed al-Djaber, lui-même chef du groupe pétrolier public des Emirats arabes unis, a reconnu que le rôle des énergies fossiles devait être reconsidéré. Un premier texte de négociation, rendu public à Dubaï, propose une "réduction" ou un "abandon des énergies fossiles".

Dans son discours à Dubaï, le président brésilien Luis Inácio Lula da Silva a proposé un nouveau fonds pour la protection des grandes forêts tropicales et a assuré une réduction significative des émissions brésiliennes. Le Brésil accueillera la conférence des Nations unies sur le climat en 2025.

Lors de l'événement fondateur du club climatique,Scholz a appelé à "développer des stratégies et des normes pour une industrie sans carbone". C'est précisément l'une des missions centrales du club. "Nous sommes unis par la conviction que le changement climatique est le plus grand défi du 21e siècle", a poursuivi Scholz.

"Nous voulons que la production industrielle décarbonisée devienne le modèle commercial de l'avenir", a-t-il décrit l'objectif commun des membres du club. Scholz a cité en exemple l'industrie de l'acier et du ciment, où l'abandon des sources d'énergie fossiles est considéré comme particulièrement difficile et coûteux. La plupart des grands pays industrialisés, mais aussi plusieurs pays en développement, sont membres du club, mais pas les principaux pays émergents comme la Chine ou l'Inde. Samedi matin, Scholz s'adressera également à la session plénière de la conférence sur le climat.

La conférence sur le climat a été assombrie par le conflit au Proche-Orient. La délégation iranienne s'est retirée pour protester contre le fait qu'Israël participe également aux débats. Le président israélien Isaac Herzog a quitté Dubaï plus tôt que prévu sans avoir prononcé son discours en plénière. Diverses discussions bilatérales ont eu lieu en marge de la conférence, notamment avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken. La guerre dans la bande de Gaza a également été évoquée dans plusieurs discours prononcés en plénière, notamment par des chefs d'État arabes.

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Source: www.stern.de

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