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Le suicide se transforme en meurtre : le tribunal de Munich I condamne un homme pour avoir tué son épouse

Le suicide présumé d'une femme est en fait un meurtre commis par son mari : Par cette décision, le tribunal régional de Munich I a modifié mercredi la peine prononcée contre le mari dans un cas de révision. Srecko S. doit désormais être emprisonné à vie, comme l'a fait savoir un porte-parole du...

Les plateaux de la balance de Justitia.aussiedlerbote.de
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Le suicide se transforme en meurtre : le tribunal de Munich I condamne un homme pour avoir tué son épouse

L'épouse a été retrouvée tuée par balle en 2015. Lors d'un premier procès, S. avait été condamné à une peine de deux ans avec sursis uniquement pour un délit de port d'arme, mais pour les juges de l'époque, la mort de la femme était un suicide. Sur appel du ministère public, la Cour fédérale de justice a toutefois annulé cette décision.

Selon les conclusions de la chambre compétente, la femme ne s'était pas suicidée, mais avait été abattue par son mari qui vivait séparé d'elle. Malgré la séparation décidée par la femme contre la volonté de son mari, le couple était resté en contact et avait eu cinq enfants ensemble.

Selon le jugement, ils avaient l'intention de passer la nuit précédant le crime ensemble et de faire une excursion avec les enfants le lendemain. Le soir du crime, l'homme aurait découvert un message d'une connaissance adressé à la femme et aurait donc décidé de la tuer.

Il l'aurait d'abord tuée d'une balle dans la tête, puis aurait tenté de faire croire à un suicide. S. aurait ainsi placé une cartouche dans la main de la femme. Le tribunal régional a été convaincu de ce déroulement des faits après l'administration des preuves.

En revanche, l'accusé aurait inventé différentes versions des faits. Dans un premier temps, il a déclaré que sa femme s'était tirée une balle toute seule. Dans une autre version, il a expliqué qu'il était présent. Enfin, il a déclaré que le coup de feu mortel avait été tiré lors d'une bagarre autour de l'arme.

Le tribunal a considéré qu'il s'agissait d'un meurtre aux motivations basses. Le fait que l'homme n'ait pas voulu accepter la décision de séparation de sa femme en raison d'une volonté de possession exacerbée est particulièrement répréhensible, a-t-on précisé.

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Source: www.stern.de

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