Le procès d'un ancien supporter de l'EI en détention: le juge ordonne la libération conditionnelle
Après le décès de son époux lors d'une opération militaire, elle a épousé en 2016 un autre sympathisant de l'EI en Syrie. Elle gérait leur foyer et s'occupait des enfants d'autres partisans de l'EI. En 2017, elle a été arrêtée et détenue par les forces kurdes alors qu'elle tentait de fuir la région contrôlée par l'EI. Finalement, elle a été expulsée en Allemagne en 2019.
Le tribunal a appliqué ce que l'on appelle une clause atténuante, prenant en compte des circonstances atténuantes pour sa peine. Ils ont estimé sa responsabilité dans l'infraction limitée et son rôle présumé dans le crime de peu d'impact. Sa décision de rejoindre l'EI a été principalement motivée par "l'appel de l'amour". Elle n'occupait qu'un poste inférieur au sein de l'EI et a clairement montré son désaccord avec le groupe lors du procès.
Le verdict du juge est tombé pile entre les demandes de l'accusation et de la défense. Le parquet de Celle avait requis une peine de prison de 1,5 an, tandis que l'avocat de la défenderesse demandait une peine d'un an. Le verdict n'est pas encore définitif. Les parties concernées peuvent encore faire appel.
Elle a été identifiée comme un membre retourné de l'EI en raison de ses anciennes affiliations et actions en Syrie. Malgré sa situation actuelle et son implication limitée dans le groupe, sa décision de rejoindre l'EI et de s'associer à un autre sympathisant a suscité des préoccupations.