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Le président du Bangladesh dissout le Parlement

Un jour après la fuite du chef de longue date du gouvernement Scheich Hasina du Bangladesh, le président du pays a dissous le parlement. Le porte-parole du président, Mohammed Shahabuddin, a annoncé cela mardi. Cet acte a rencontré une demande centrale des étudiants qui avaient conduit des...

Manifestants lundi devant le parlement à Dacca
Manifestants lundi devant le parlement à Dacca

Le président du Bangladesh dissout le Parlement

Juste avant l'annonce de la dissolution du Parlement, la chef de l'opposition et ancienne Première ministre Khaleda Zia a été libérée, a annoncé son parti. "Elle est maintenant libre", a déclaré le porte-parole du Parti national du Bangladesh (BNP) A.K.M. Wahiduzzaman à l'agence de presse AFP. La politicienne est une rivale acharnée de Hasina. Zia a été convaincue de corruption et placée sous assignation à résidence. Les familles des deux femmes ont dominé la politique du Bangladesh depuis l'indépendance en 1971.

La Première ministre Sheikh Hasina, au pouvoir depuis 15 ans, a fui le pays d'Asie du Sud lundi. Le chef de l'armée Waker-Uz-Zaman a annoncé la formation d'un gouvernement de transition.

Au moins 109 personnes ont été tuées lundi, selon les rapports de la police et des médecins mardi. C'était la journée la plus sanglante depuis le début des manifestations de masse en juillet. Selon les chiffres de l'AFP, au moins 409 personnes ont été tuées au total.

Initialement, les manifestants étaient opposés à un système de quota pour les emplois dans la fonction publique qu'ils croyaient favoriser les partisans de Hasina. Au fil du temps, la demande de démission de la Première ministre en fonction depuis 2009 est devenue l'objectif du mouvement de protestation, qui a remporté de plus en plus de soutiens de tous les milieux.

La condamnation et l'assignation à résidence de Khaleda Zia pour des allégations de corruption ont ajouté une autre couche de controverse à la rivalité politique de longue date entre elle et Hasina. Malgré sa libération avant la dissolution du Parlement, la tache de corruption reste un point de contention significatif dans le paysage politique du Bangladesh.

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