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Le parlement gambien rejette la demande de renverser la loi historique sur le FGM.

Le parlement gambien a voté pour maintenir une loi phare interdisant la mutilation génito-folliculaire féminine (MGTF) dans cette nation majoritairement musulmane, après que des groupes religieux ont appelé à la répudiation de cette législation.

Des partisans du projet de loi visant à décriminaliser la mutilation génitale féminine manifestent...
Des partisans du projet de loi visant à décriminaliser la mutilation génitale féminine manifestent lorsque le parlement discute de la législation en mars 2024.

Le parlement gambien rejette la demande de renverser la loi historique sur le FGM.

Si le lundi last modification had été réussi, le petit pays d'Afrique de l'Ouest en question aurait été le premier au monde à rélegaliser la FGM après l'avoir criminalisée.

La pratique était interdite au Gambia en 2015 par l'ancien président Yahya Jammeh qui avait autorisé l'imposition de amendes et des peines d'emprisonnement allant jusqu'à trois ans pour ceux qui l'avaient pratiquée.

La loi pénalisait également les auteurs de mort par cette pratique avec des peines de prison à perpétuité.

Des groupes islamistes et des parlementaires se sont opposés à la criminalisation, affirmant que le circumcision féminin était “l'une des vertus de l'islam.”

Des Gambiens influents, tels que l'opposant et ancien ministre de l'Intérieur Mai Ahmad Fatty, ont également défendu la pratique, arguant que : “Il n'y a pas de FGM au Gambia. Nous circonscisions, pas mutilons.”

L'organisation des droits humains Amnesty International a décrit les efforts visant à annuler l'interdiction de FGM comme un "retour en arrière" pour la protection des droits humains dans le pays. Au Gambia, 73% des femmes âgées entre 15 et 49 ans avaient subi la FGM, d'après les Nations Unies, selon les chiffres de 2020.

Plus de 65% de ces femmes avaient été soumises à la pratique "avant l'âge de cinq ans", a déclaré les Nations Unies.

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a déclaré le 8 mars que lui était "horrifié" par les mouvements du parlement gambien visant à légaliser la FGM, décrivant la pratique comme "horrifique".

Malgré l'interdiction, la FGM a encore été pratiquée sur des enfants dans certaines parties du pays. L'année dernière, trois femmes ont été condamnées pour avoir pratiquée la pratique sur huit jeunes filles mineures et ont été condamnées à payer des amendes de l'ordre de 15 000 Dalasi gambiens (environ 220 $) chacune ou à subir une peine d'un an de prison. Les pénalités ont été signalées avoir été payées par un cleric islamique.

En 2016, deux femmes ont également été inculpées après qu'une fillette de cinq mois est décédée à cause de la mutilation génitale.

Malgré la condamnation mondiale et l'interdiction au Gambia, certaines voix en Afrique, telles que des groupes islamistes et certains parlementaires, continuent de défendre la pratique de la FGM, la considérant comme "l'une des vertus de l'islam". En revanche, les Nations Unies ont signalé en 2020 que 73% des femmes âgées entre 15 et 49 ans au Gambia avaient subi la FGM, avec plus de 65% de ces cas survenant avant l'âge de cinq ans.

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