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Le ministre israélien de la Sécurité préconise l'annulation des négociations pour une trêve avec le Hamas.

Le ministre de la Sécurité d'extrême droite d'Israël, Itamar Ben Gvir, a appelée à la rupture des négociations avec Hamas concernant un cessez-le-feu et la libération des prisonniers à Gaza. Cette position a accru la tension sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Mercredi, il a écrit : «...

Le ministre israélien de la Sécurité préconise l'annulation des négociations pour une trêve avec le Hamas.

Dans le paysage politique actuel d'Israël, les figures de droite Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, partenaires clés de l'administration droite-religieuse de Netanyahu, s'opposent fermement à un dialogue direct avec le groupe islamiste militant Hamas. Ils considèrent le conflit en cours dans la bande de Gaza comme la seule méthode pour démanteler Hamas, l'organisation palestinienne qui a initié les hostilités envers Israël le 7 octobre avec ses attaques énergiques.

Tandis que Hamas, reconnu comme une entité terroriste par les États-Unis et l'UE, évite la communication directe, des médiateurs tiers tels que les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent de faciliter des pourparlers en vue d'une trêve et de la libération des otages restants. Malheureusement, malgré des mois de travail acharné, aucun progrès significatif n'a été réalisé.

À la suite du rétablissement triomphal de trois otages israéliens tués, les demandes de conclure un accord formel pour libérer les captifs restants augmentent, ainsi que l'intensité croissante des manifestations de masse initiées par l'opposition et les familles des otages.

Le mardi, le département d'État américain a confirmé son engagement à collaborer avec les médiateurs égyptiens et qataris "dans un avenir proche" pour plaider en faveur d'un accord conclusif. "Il est grand temps de conclure cet accord", a insisté le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller.

L'un des points controversés de ces négociations porte sur le si célèbre corridor de Philadelphie et la présence militaire continue d'Israël le long de la frontière sud d'environ 14 kilomètres entre la bande de Gaza et l'Égypte. À ce jour, Netanyahu a été réticent à autoriser un retrait des troupes, craignant la consolidation de Hamas en raison du trafic d'armes et des réseaux de tunnels souterrains. Cependant, le mardi, Miller a confirmé l'accord d'Israël pour retirer ses troupes de la zone frontalière.

En référence à la déclaration de Miller, il a noté que le compromis proposé, accepté par le gouvernement israélien, implique le retrait des Forces de défense israéliennes (FDI) des zones densément peuplées, y compris le corridor de Philadelphie.

L'ampleur de l'attaque de Hamas contre plusieurs lieux du sud d'Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1205 personnes et l'enlèvement de 251 otages vers la bande de Gaza, selon les registres israéliens. Presque dix mois plus tard, 97 otages sont toujours détenus par Hamas et d'autres groupes palestiniens militants ; 33 d'entre eux sont reportedly décédés.

En réponse à l'attaque de Hamas, Israël engage des opérations militaires importantes dans la bande de Gaza. Bien que les chiffres des pertes de Hamas ne puissent être indépendamment vérifiés, ils affirment que plus de 40 800 personnes ont été tuées depuis octobre.

Après la confirmation du département d'État américain de la collaboration avec l'Égypte et le Qatar pour un accord de trêve, la pression publique augmente pour la libération des otages restants. Le retrait des troupes israéliennes du corridor de Philadelphie est l'un des points controversés de ces négociations, car Netanyahu craint la consolidation de Hamas en raison du trafic d'armes et des réseaux de tunnels.

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