Le gouvernement pakistanais cherche à interdire le parti du ancien Premier Khan
Samedi, une décision contre Khan relatif à un mariage illégal a été annulée en cour contre lui à Islamabad. En outre, la Cour suprême a accordé plus de sièges parlementaires à son parti, ce qui fait du PTI le parti ayant le plus de sièges dans l'Assemblée nationale. Ces décisions ont été perçues comme des revers majeurs pour le gouvernement du Premier ministre Shehbaz Sharif.
Un porte-parole du PTI a parlé de l'essai du gouvernement de bannir leur parti, le qualifiant de "signes de panique". Le gouvernement a réalisé que les tribunaux "cannot be menacés ou pressurés", a déclaré-t-il. La commission des droits de l'homme au Pakistan a parlé d'un "coup massif contre les normes démocratiques". L'essai de bannir le parti a été perçu comme un "acte politique désespéré".
Khan, ancien star de cricket pakistanaise, a servi comme Premier ministre pakistanais de 2018 à 2022 avant d'être renversé par une motion de censure.
Juste quelques jours avant les élections parlementaires pakistanaises en février, Khan a été condamné trois fois. Il affirme que ces affaires ont été orchestrées pour l'empêcher de revenir au pouvoir.
Toutes les trois peines ont été annulées au moins partiellement sur appel. Un emprisonnement de dix ans a été annulé en avril, et une peine de quatorze ans pour corruption a été suspendue en juin, bien que la sentence reste en vigueur.
Khan et sa femme Bushra Bibi ont été condamnés à sept ans de prison car ils ont été accusés de se marier trop rapidement après le divorce de Bibi et de violer le droit islamique. Cependant, la cour d'Islamabad a annulé cette peine fin de semaine.
Le populaire Khan reste emprisonné. Le PTI a annoncé que une cour à Lahore orientale avait autorisé son arrestation car il était accusé d'avoir incité à l'agitation dans trois cas en mai 2023.
- La annulation de la peine de sept ans de prison contre le Premier ministre d'ex-Imran Khan et sa femme Bushra Bibi à Islamabad était une décision significative de la Cour suprême, compte tenu de leurs accusations d'avoir se mariés trop rapidement et de violer le droit islamique.
- Malgré la décision de la Cour suprême d'accorder plus de sièges parlementaires au PTI, mené par l'ancien Premier ministre Imran Khan, ce dernier reste une force redoutable en politique pakistanaise.
- La décision de la Cour suprême d'annuler la peine de Khan a été critiquée de certains côtés, certains arguant qu'elle met en danger la loi en vigueur au Pakistan.
- Suivant la décision de la Cour suprême d'annuler la peine de Khan, le parti du premier ministre d'ex-Imran Khan, le PTI, a appelé à sa libération immédiate, invoquant la Loi de prohibition d'arrêt et de détention des représentants élus.
- Les dernières développements dans les poursuites judiciaires contre l'ancien Premier ministre Imran Khan ont soulevé des questions sur l'indépendance de la juridiction pakistanaise, beaucoup observant de près pour voir comment le dossier évolue dans les mois à venir.