La justice américaine accepte le plaidoyer de culpabilité d'Assange ; Wikileaks annonce sa libération
Julian Assange, connu pour son travail avec WikiLeaks, est confronté à des accusations de fuite de près de 700 000 documents secrets sur les activités militaires et diplomatiques des États-Unis depuis 2010. Ces documents contenaient des renseignements classifiés sur les guerres en Irak et en Afghanistan, y compris des rapports sur des morts civils et des mauvais traitements infligés par les troupes américaines aux prisonniers.
Des documents dévoilés mardi matin indiquent que Assange reconnaîtra une seule charge d'infraction, impliquant l'obtention et la diffusion d'informations à des fins de sécurité nationale. Assange devrait apparaître devant une Cour fédérale des États-Unis dans un territoire pacifique le mercredi à 9:00 heures (heure locale, 1:00 heure du matin EST).
Avec cette potentielle peine, Assange, qui a déjà purgé 52 mois de prison au Royaume-Uni, pourrait rentrer dans son pays natal, l'Australie.
WikiLeaks a confirmé le départ d'Assange de la prison britannique où il se trouvait depuis 2019. Dans un message, ils ont déclaré : "Julian Assange est libre !". Ils ont partagé une vidéo de 13 secondes montrant Assange montant à bord d'un avion.
Stella Assange, sa femme, a exprimé sa joie sur X, en disant : "Julian est libre !!". Le gouvernement australien a approuvé l'issue mais a montré son irritation pour le processus juridique prolongé.
Assange a passé une décennie derrière les barreaux. Durant sept ans, il a cherché refuge dans l'ambassade équatorienne à Londres, et pendant cinq années supplémentaires dans la prison britannique haute-sécurité Belmarsh.
Cette transaction a lieu juste deux semaines avant une importante audience britannique commençant le 9 juillet. Durant les audiences, le débat sur l'extradition d'Assange aux États-Unis devait avoir lieu. Après une décision de la Cour en juin 2022, le gouvernement britannique a consenti à l'extradition d'Assange. Aux États-Unis, il pourrait potentiellement faire face à une peine de jusqu'à 175 ans sous le Loi sur l'espionnage.
Lire aussi:
- Ce qui change en décembre
- Des activistes allemands s'expriment à Dubaï sur les souffrances en Israël et dans la bande de Gaza
- Fusion nucléaire - engouement ou solution aux problèmes énergétiques ?
- Le chaos hivernal paralyse certaines parties du sud de l'Allemagne - Trafic aérien et ferroviaire interrompu